Affaire PSG-OM: la décision rendue jeudi matinmer 19 avr, 13h50
PARIS (AP) - La commission supérieure d'appel de la Fédération française de football (FFF) chargée d'étudier les appels interjetés par le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille, qui ont perdu un point au classement du championnat de France de Ligue-1, rendra sa décision jeudi matin.
"La décision a été mise en délibéré et sera rendue jeudi matin", a déclaré mercredi à l'AP l'attaché de presse de la FFF, Yann Le Guillard.
Le 3 avril dernier, le Conseil national de l'éthique (CNE) a décidé de retirer un point aux deux clubs et d'infliger une suspension de trois mois ferme de toute fonction officielle à leurs présidents Pape Diouf et Pierre Blayau. Ces sanctions ont été prononcées à la suite de la décision de l'OM d'envoyer son équipe réserve au Parc des Princes lors du match de la 29e journée de Ligue-1 (0-0) le 5 mars dernier. Les Marseillais avaient justifié leur choix par le refus du club parisien de délivrer aux supporters marseillais un nombre de billets correspondant à 5% de la capacité du Parc des Princes, comme le veut le règlement.
"On attend la décision du délibéré", a déclaré Pape Diouf, le président de l'OM, après son audition mercredi à Paris par la commission supérieure d'appel. "Les parties se sont largement exprimées, que ce soit le PSG, que ce soit nous-mêmes, que ce soit la Ligue (LFP). On attend simplement que le délibéré soit prononcé.
"Je n'ai pas lieu d'être optimiste ni d'être pessimiste", a repris Pape Diouf, peu disert.
Une fois le verdict de la commission supérieure d'appel rendu, les deux clubs auront encore la possibilité de saisir le Comité national olympique du sport français (CNOSF).
Pour justifier les points retirés, le Conseil national de l'éthique avait déclaré que "le comportement des deux clubs dans cette affaire a gravement porté atteinte à l'image du football". Il avait estimé que "ni les règles ni la morale ni l'éthique n'ont été respectées".
"C'est une décision stupéfiante", avait jugé l'OM pour expliquer son appel.
Le Conseil de l'éthique avait été saisi par la Ligue du football professionnel. AP