Luyindula : « Viser haut » Prêté par l'OM jusqu'à la fin de la saison, l'Auxerrois espère toujours accrocher la troisième place
Retrouvailles entre Luyindula et Marseille, acte 2. L'attaquant international retrouve ce soir l'Olympique de Marseille, à qui il appartient toujours et qui l'a prêté cette saison à Auxerre.
Pour autant, le buteur auxerrois (10 réalisations en championnat) avoue ne ressentir aucune émotion particulière. Beaucoup moins en tout cas que lors de la précédente manche perdue par les Ajaïstes (1-0).
l'Yonne Républicaine.
Est-ce particulier pour vous d'affronter l'Olympique de Marseille ?Peguy Luyindula. C'est différent du match aller. Je ne ressens pas la même chose. A l'époque, c'était mon retour au stade Vélodrome et, en plus, je n'étais pas parti depuis longtemps. De toute façon, ce n'est pas comme si j'avais quitté définitivement l'OM.
Je vais y retourner à la fin de la saison.
Un match contre l'OM reste tout de même un match particulier ?Effectivement, ça reste particulier. D'autant que vu le classement des deux équipes, c'est une affiche, un match très attendu.
C'est notre dernière chance pour postuler à la Ligue des champions.
Selon vous, l'AJA peut toujours viser la troisième place ?
Il faut toujours viser le plus haut possible et se contenter de plus bas s'il le faut.
Pensez-vous que cela est toujours possible ?Si on se réfère à nos dernières prestations, on peut dire que non. Mais d'un match à l'autre tout peut changer. On ne peut pas trop savoir.
La coupure de 18 jours que vient de connaître Auxerre peut-elle avoir des répercussions ?C'est un peu embêtant. Personnellement, je préfère jouer que m'entraîner. Je pense que cette coupure est plus un mal qu'un bien.
D'autant que dans notre situation actuelle (deux nuls et trois défaites), c'est toujours mieux d'enchaîner les matches.
Pensez-vous que les Marseillais seront affectés par leur défaite en finale de Coupe de France face à Paris (2-1) ?A la limite, c'est leur problème. En tout cas, comme nous, ils seront revanchards et auront envie de rebondir. Après, entre l'envie et les actes, il y a un pas qu'il faut essayer de franchir.
Propos recueillis par Benjamin D'HAINAUT
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