Mercato : Lucho, toujours pas d'accord
Publié le mardi 30 juin 2009 à 06H55
L'OM a fait une nouvelle offre pour Diawara. Négociations serrées pour Gonzalèz.
L'OM
et le FC Porto sont d'accord pour le transfert de Lucho Gonzalèz. Mais
les dirigeants olympiens doivent encore négocier avec les représentants
du milieu de terrain argentin.
Photo AFP
C'est tard dans la nuit que les représentants de
l'OM et ceux de Lucho Gonzalèz ont quitté La Commanderie, après
plusieurs heures de négociations serrées. Initialement prévue à Porto,
la réunion s'est finalement tenue à Marseille, où s'étaient rendus
Federico Simonian, l'agent du joueur, et deux autres négociateurs qui
ont discuté du contrat du joueur. Avec le FC Porto, l'accord a été
trouvé, y compris sur les bonus.
Le club étant coté en
bourse, il doit présenter son bilan ce soir. Il préfère sans doute
assurer ses 17,5 M € de transfert et se montrer un peu moins gourmand
sur les bonus, sorte de "primes d'objectif" pour les années où Gonzalèz
jouera à Marseille, en fonction des performances de l'équipe et du
joueur. En revanche, au terme de ces très longues tractations, les
points de vue de l'OM et des représentants du milieu de terrain
argentin sont encore éloignés. Ils se retrouveront cet après-midi pour
essayer d'avancer. L'autre dossier chaud concerne Souleymane Diawara.
Après l'offre initiale de 5 M€, repoussée par les Girondins qui veulent
8 M€, l'OM a fait une nouvelle proposition hier, d'un montant de 6
millions, bonus inclus. Dans ce poker menteur, les deux parties savent
qu'elles ont intérêt à finir par s'entendre. L'OM a besoin de conclure
ce transfert pour passer à autre chose.
Bordeaux a besoin de
laisser partir un joueur qui ne veut plus rester, ce qui pourrait
altérer l'ambiance, et récupérer de l'argent pour acquérir Adil Rami;
ou prendre
Ronald Zubar,
(le président de Bordeaux ne le nie plus aussi farouchement), ce qui
pourrait faciliter les transactions pour Diawara. Dans l'entourage de
Diawara, on dit:
"C'est la dernièreoffre de l'OM". Triaud: "Six millions, ce n'est pas assez" À Bordeaux, le président Jean-Louis Triaud répond:
"Ce n'est pas suffisant", avant d'ajouter: "Je vais mettre cela dans les mains de l'actionnaire".
Ce qui est une manière habile de ne pas céder, ni d'accepter, et de
diluer les responsabilités de la décision, comme en demandant le feu
vert de Laurent Blanc.
Manoeuvre dilatoire qui fait partie du
jeu. Mais si vendredi, à la reprise, Diawara est toujours girondin, se
rendra-t-il à l'entraînement ?
"Nous n'y avons pas encore réfléchi", indique son conseil. D'ici là, tout le monde souhaite arriver à conclure pour éviter un bras de fer. (avec Sébastien Aumage)