Les confidences de José Anigo
Le 09/07/2007 à 08:23
Lors du stade d’avant saison, José Anigo a bien voulu se livrer au quotidien La Provence et revenir sur le mercato olympien. Un mercato bien mené, qui a permis à l’OM de "doubler tous les postes et booster la concurrence afin de franchir un cap."
Rappelant les rôles très importants de Pape Diouf et Julien Fournier (directeur administratif du club), Anigo précise que "toutes les arrivées ont été payées au juste prix" et que l’OM n’est pas tombé dans le pièges des "noms clinquants". Ainsi, la ligne de conduite édictée depuis trois saisons est maintenue : recruter "des joueurs utiles, capables de conduire Marseille vers les objectifs définis."
De toute façon, pour le directeur sportif, c’est le "club qui rend les gens stars" à l’image de Didier Drogba, Franck Ribéry ou encore Samir Nasri... Quant à Djibril Cissé, Anigo note qu’il aurait été "incohérent de l’avoir engagé il y a douze mois avec une jambe cassée […] et de l’abandonner à l’heure où il est redevenu très fort."
Le mercato olympien est donc quasiment fini. Quasiment car avec le départ de Mickaël Pagis, le directeur sportif précise qu’il y a en ce moment "une réflexion" afin d'étoffer le secteur offensif.L’équilibre obtenu dans l’effectif devrait ainsi permettre à l’OM de jouer sur tous les tableaux. Et José Anigo est confiant, pensant que les non-matchs de la saison précédente à Toulouse ou Lorient ne se reproduiront plus. "La dimension de notre effectif nous permet de pallier l’absence de certaines individualités, sans en souffrir […] Tous les garçons sont de bons joueurs de Ligue 1 et ils peuvent prétendre remplacer le samedi les titulaires du mercredi, en Ligue des Champions."
Un modèle qui ressemble fort à celui de l’Olympique Lyonnais. Mais comparé l’OM à l’OL semble agacer José : "C’est le modèle de tous les clubs sérieux qui se respectent et aspirent à gagner quelque chose…" La comparaison avec Lyon n’étant pas encore d’actualité, on peut alors se demander quel sera l’objectif du club la saison prochaine. Là aussi, Anigo ne pratique pas la langue de bois : "Je dirai, au pire une 3e place, au mieux un titre !"
Mais pour le directeur sportif, comme l’an passé, le mot d’ordre sera avant tout le plaisir. Celui-là même qui a permis à l’OM de rendre les supporters marseillais heureux tout en atteignant les objectifs fixés par le club. Tout le mérite en revient à l’entraîneur. "Albert a su par moments donner de la qualité dans le jeu, oser un schéma offensif à cinq attaquants. Ça n’a pas de prix dans le football d’aujourd'hui", conclut José Anigo.
le phoceen
on verra on verra