par Invité Jeu 11 Mai - 21:45
AVANT BORDEAUX-MARSEILLE. --Une pluie de forfaits s'abat sur Le Haillan. L'équipe alignée samedi sera sûrement privée de plusieurs titulaires. La défense et l'animation dans les couloirs posent question
Ca coince sur la fin:Jean-Denis Renard
Hécatombe. Chamakh diminué par une blessure, Faubert suspendu : petit aperçu des problèmes d'effectifs soumis à Ricardo avant d'affronter l'OM samedi
PHOTO THIERRY DAVID
LIGUE 1 (38e JOURNEE)
Bon alors, on commence par quoi ? Par la défense ? Habitués à se côtoyer sur la pelouse, les titulaires de la charnière centrale se sont retrouvés hier à la clinique pour se soumettre à une échographie.
Marc Planus souffre du bassin depuis des mois. En cause, la répétition des efforts et la mauvaise qualité des terrains hivernaux. Une décision sera prise rapidement, dès aujourd'hui peut-être, quant à une éventuelle opération. Pour sa part,
Henrique est en délicatesse avec son mollet droit. Les deux hommes sont incertains, voire très incertains pour le match de samedi soir (20 heures) contre Marseille.
Passons à l'attaque. A l'heure du coup d'envoi, le Colombien Edixon Perea sera dans l'avion pour des vacances dans sa mère patrie. Affecté depuis des semaines par un syndrome rotulien, il souffre trop du genou pour être d'un quelconque secours à son club.
Lilian Laslandes sera en tribune à Chaban-Delmas. Le Pauillacais a subi une arthroscopie (genou) le 25 avril dernier et se contente d'exercices à vélo.
Quant à Marouane Chamakh, il est opérationnel, mais pas à 100 % du fait de douleurs ménisquales (genou) récurrentes. Le staff médical des Girondins a sollicité l'avis d'un chirurgien qui doit se prononcer aujourd'hui. L'international marocain pourrait être opéré très rapidement afin de partir en vacances l'esprit tranquille.
Et au milieu ma bonne dame ? N'oublions pas qu'un malchanceux nommé Vladimir Smicer a disputé son dernier match sous les couleurs bordelaises le... 25 février contre Metz. Depuis lors, l'international tchèque galère pour s'affranchir des conséquences de deux lésions successives aux ischio-jambiers de la cuisse droite. La cicatrisation de sa deuxième blessure s'avère très lente. Après un séjour en Allemagne le mois dernier auprès de son médecin personnel, le joueur est reparti en début de semaine en République tchèque auprès du staff médical de sa sélection nationale. Mais rien ne dit qu'il sera rétabli pour la Coupe du Monde.
Sur le chapitre des seuls blessés, c'est fini. Mais puisque Ricardo doit boire le calice jusqu'à la lie, il doit aussi composer avec les absences de Denilson et de Julien Faubert, tous deux suspendus.
Quant à Pierre Ducasse, qui était titulaire à Nantes samedi dernier, il est retenu dès samedi par la sélection des 19 ans dont le championnat d'Europe démarre en Biélorussie.
Huit absents ? Et maintenant, un brin de mathématiques niveau CM1. On dénombre donc six absents sûrs, deux forfaits probables et un fantassin amoindri. Sur 23 professionnels sous contrat, c'est donc le tiers qui vient à manquer à l'heure de boucler le championnat. Un cas de figure inédit cette saison, qui renvoie aux sombres heures de l'hiver 2005 quand Michel Pavon s'arrachait les cheveux pour composer une équipe avec les rares valides.
De quelles solutions dispose son successeur ? Elles ne sont pas légion, surtout en défense si Planus comme Henrique viennent à manquer. Ricardo aurait alors le choix entre une association Jemmali/Beto ou un attelage Fernando/Beto en défense centrale. Dans le premier cas, Franck Jurietti serait probablement bombardé latéral droit, ce qui provoquerait le retour de Florian Marange à gauche.
Au milieu de terrain, la défection des deux hommes abonnés aux couloirs, Faubert et Denilson, pose aussi un sérieux problème. Elle pourrait être compensée par le retour d'Alonso à droite et de Francia à gauche dans un 4-4-2 traditionnel. Ou provoquer un changement de schéma tactique. Seule certitude, Ricardo dirigeait hier matin au Haillan une séance d'entraînement avec douze joueurs de champ à sa disposition, dont un suspendu (Faubert). Moins de gras que ça, on attaque le muscle