par Invité Mer 19 Déc - 12:18
"Nasri ne partira pas cet hiver"
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Publié le mercredi 19 décembre 2007 à 06H01
Jean-Pierre Bernès, l'agent du milieu de terrain olympien, l'assure
Souvent indisponible cette saison, l'international, entré en jeu devant le Liverpool de Carragher ( photo), revient peu à peu à son meilleur niveau. Encourageant en vue d'une seconde partie d'exercice que le Marseillais doit disputer avec l'OM.
Souvent indisponible cette saison, l'international, entré en jeu devant le Liverpool de Carragher ( photo), revient peu à peu à son meilleur niveau. Encourageant en vue d'une seconde partie d'exercice que le Marseillais doit disputer avec l'OM.
© BRUNO SOUILLARD
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Jusqu'ici, on était plutôt resté sur notre faim. Certes, au cours de ses deux premières saisons dans les rangs professionnels, Samir Nasri avait déjà commencé à démontrer tout le talent qu'on devinait chez lui, mais de manière trop sporadique. Et puis, il y eut ce tournoi disputé à Dubaï, en tout début d'année, lors de la trêve hivernale 2006-07, face à la Lazio Rome et le Bayern Munich. Le révélateur. Le jeune Marseillais, âgé alors de 19 ans et demi, avait éclaboussé ces deux matches amicaux de sa classe naissante.
Oui, le déclic. Car à partir de là, Nasri n'allait cesser de monter en régime jusqu'à s'ouvrir les portes de l'équipe de France au printemps. Les circonstances, le contexte sont différents aujourd'hui, mais il n'est pas interdit de penser que la seconde partie de cet exercice 2007-08 sera elle aussi plus convaincante que la première pour l'international (7 sélections, 2 buts). Souvent indisponible cette saison en raison de pépins physiques (aux chevilles en juillet puis au début de ce mois) et de santé (grippe avec syndrome méningé à la toute fin de l'été), Nasri a du mal à exister tout à fait avec l'OM.
Tout du moins au niveau qui doit être le sien ordinairement. Et c'est assez naturel puisque le milieu de terrain olympien passe son temps, pour le moment, à courir après sa forme optimale. La trame n'a absolument pas changé durant les quatre premiers mois de compétition: sitôt revenu dans l'équipe ou presque, Nasri rechute. Dans ces conditions, il lui est difficile, si ce n'est pratiquement impossible de trouver son rythme de croisière.
Enfin débarrassé de la poisse, donnera-t-il son plein rendement à partir de janvier,... un an après avoir crevé l'écran à Dubaï? On peut le supposer. Dimanche dernier, déjà, à Bordeaux (2-2), l'Olympien a été l'auteur d'une première mi-temps intéressante, offrant notamment une talonnade décisive à Benoît Cheyrou (2-0 à la 27e minute). Il aura également davantage participé à l'élaboration du jeu avant de disparaître peu à peu du paysage après la pause. Mais Éric Gerets, qui avait indirectement demandé à son joueur quelques jours plus tôt de franchir un palier à l'instar d'un Karim Benzema, a dû globalement apprécier cette sortie en Gironde.
En attendant bien mieux encore, ce samedi devant Le Mans, puis lors de la seconde partie de saison ? Le vrai Nasri sera-t-il de retour ? Il sera en tout cas toujours dans les rangs olympiens le 31 janvier, terme du mercato d'hiver. Joint hier, son agent Jean-Pierre Bernès l'assure : "Il n'y a aucune raison pour que Samir parte durant le prochain mercato. Tout ce qui peut être dit de différent n'a aucun sens. Samir est à l'OM et il y restera." La sagesse prévaut plus que jamais dans ce dossier. Comme il l'avait lui-même confié dans un entretien à "La Provence des Sports" (édition du 26 novembre), Nasri, pisté plus particulièrement par le Real Madrid et l'Inter Milan, "ne partira pas sur un coup de tête."
Pour chaque sollicitation, il veillera à mesurer tous les paramètres et notamment ses affinités avec le technicien en place. D'autre part, à un peu moins de six mois de l'Euro, quitter l'OM pour rejoindre une écurie majeure du circuit européen serait aléatoire et peut-être déstabilisant. "Un départ n'est pas d'actualité, insiste Bernès. Samir a d'autres priorités en tête. Il doit d'abord revenir à son meilleur niveau et il veut l'être pour être performant au sein de l'équipe olympienne." Avant de l'être ailleurs, la saison prochaine? Selon Jean-Pierre Bernès, "on n'en est pas encore là." Mais plutôt à négocier une prolongation de contrat (probablement 2 ans de plus, soit jusqu'en 2011).
"Les discussions continuent tout à fait sereinement", indique encore le représentant de Nasri. "Ça suit son cours normalement", a confirmé Pape Diouf, hier soir. D'autres négociations s'ouvriront dans les mois à venir peut-être. Pour de tout autres perspectives, cette fois...
La provence
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