Les nouveaux Zizou Samir Nasri est-il le futur grand espoir de l'équipe de France? L'idole de tout un peuple a donc décidé de mettre un terme à sa carrière. Le génial milieu de terrain laissera un grand vide sur et en dehors du terrain. Cependant, on connaît la tradition tricolore à mettre en place un système de jeu autour d'un numéro 10 providentiel. Plusieurs joueurs sont susceptibles de tenir ce rôle, dont bien évidemment Franck Ribéry. Mais les déceptions ont déjà été nombreuses par le passé et des surprises sont possibles.
Ce sont des joueurs qui n'étaient pas nés au moment de la cruelle défaite des Bleus contre la République Fédérale d'Allemagne un terrible soir d'été 1982, lors de la Coupe du Monde en Espagne. Franck Ribéry, Samir Nasri ou bien encore Yoann Gourcuff sont la nouvelle génération montante du football hexagonal.
Les deux Marseillais tournent actuellement à plein régime sur les bords de la Canebière. Le phénomène Ribéry est en train de gagner progressivement l'Europe du football, à tel point que le Real Madrid penserait même à lui pour remplacer Zinédine Zidane. L'ancien Messin (23 ans) accomplit une saison remarquable avec son club olympien. Combatif, énergique, le Petit Prince du Vélodrome affole les défenses adverses par ses dribbles ravageurs et son coup de rein dévastateur.
Ses performances de haut-rangs lui permettent même de prétendre à une place parmi les 23 lors de la prochaine Coupe du Monde en Allemagne. :dance2:
Samir Nasri évolue, lui, dans un registre différent.
Né en 1987, le meneur des jeu de l'équipe de France des moins de 19 ans
est capable de déployer sa technique fine et rapide lors d'une rencontre. :blink: Peu souvent titulaire en championnat, Nasri est cependant l'un des joueurs les plus prometteurs de la Ligue 1. Et il a le temps de s'aguerrir au cours des prochaines saisons. Enfin, le Rennais Yoann Gourcuff est lui aussi une des révélations de cette année. A bientôt 20 ans, le milieu de terrain breton s'est affirmé comme une pièce essentielle du dispositif mis en place par Laszlo Bölöni. Possédant une très bonne vision du jeu, Gourcuff fait preuve d'un volume de jeu assez impressionnant. Mais il lui reste, comme à Samir Nasri d'ailleurs, à confirmer au plus haut niveau et notamment en Coupe d'Europe.
Les faux espoirs
Cerpendant, il faut se garder de toute projection à long terme
quand on connaît le parcours de certains ex futurs grands du football français. Ainsi, des joueurs comme Camel Meriem ou Mourad Meghni n'ont pas su confirmer toutes les attentes qui étaient placées en eux. Le premier a vécu une saison éprouvante à l'AS Monaco. Surtout, même s'il connaît de bonnes périodes, il est incapable d'aligner deux performances de suite. Quant à Meghni, son transfert de Bologne à Sochaux lui a assuré un relatif et inconfortable anonymat. Enfin,
Bruno Cheyrou et Olivier Kapo :blink: :blink: sont sans doute partis beaucoup trop tôt tenter l'aventure à l'étranger. La gestion de carrière est un élément fondamental dans la réussite d'un footballeur, le parcours de Zinédine Zidane en étant un exemple parfait, lui qui a passé en moyenne quatre années dans ses différents clubs respectifs.
Le salut argentin
Mais la surprise pourrait venir d'outre-Atlantique et plus précisément d'Argentine. En effet, depuis six matches, Gonzalo Higuain fait le bonheur de son équipe de River Plate. Né à Brest en 1987, le milieu de terrain possède une carte d'identité française. Formé à la rude école du football argentin, "El Francès" commence à intéresser certains clubs européens. On sait qu'une touche argentine serait un plus pour l'équipe de France, David Trezeguet est là pour en témoigner.
Quoi qu'il en soit, on sait inexorablement que les Bleus connaîtront une période de latence après la retraite de Zinédine Zidane. Mais les Tricolores, s'ils peuvent changer de système de jeu, ne peuvent se passer d'un meneur de jeu, qui agit comme un guide lumineux sur la pelouse. Toutes les grandes périodes de l'équipe de France ont été liées à l'avènement d'un numéro 10 : Raymond Kopa en 1958, Michel Platini en 1986 et bien évidemment Zidane en 1998. L'avenir de la sélection nationale en dépend.
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par Invité Jeu 1 Déc - 1:35
