Foot - L1 - Nantes - Baup ne dirait pas non Le refus d'Alain Perrin de prendre les rênes du FC Nantes laisse la question de la succession de Michel Der Zakarian ouverte. Pressenti pour endosser le rôle, Elie Baup assure n'avoir reçu aucune proposition de la part des dirigeants nantais, mais il se déclare intéressé par le poste.
«S'ils me contactaient, je ne refuserais pas Nantes», nous-a-t-il confié. Entretien.
«Elie Baup, depuis le refus d'Alain Perrin de rejoindre le FC Nantes, votre nom est cité pour prendre les rênes des Canaris. Qu'en est-il exactement ?Il n'y a eu aucun contact ni aucune offre de la part des dirigeants nantais. C'est vrai que j'ai entendu que mon nom circulait, mais c'est plus les médias qui en parlent. Je peux le comprendre. Par rapport à mon expérience, mes dix ans de formation et mes treize ans en première division, je corresponds au profil recherché. Tout le monde connaît mon travail, mais, pour l'instant, je ne me prends pas la tête avec ça.
Le terrain ne vous manque pas trop ?Mon travail à Canal plus me permet de rester proche du terrain, de pouvoir analyser des matches. Maintenant, c'est vrai qu'on a beau dire que le métier d'entraîneur est très dur, c'est quelque chose de très prenant. Forcément, à ce niveau-là, il y a un manque.
Si les dirigeants nantais vous contactaient, seriez-vous intéressé par le poste d'entraîneur ?Moi, j'ai connu le Nantes de Suaudeau, de Denoueix, d'Arribas. et tous les titres qui vont avec. Je me rappelle aussi de tous les grands joueurs qui sont passés par ce club, de ce stade magnifique. Il y a tout là-bas. Alors, oui, forcément, s'ils me contactaient, je ne refuserais pas Nantes.
Vous avez déclaré récemment que vous aimeriez prendre la tête d'un grand club. Considérez-vous que Nantes en est un à l'heure actuelle ?Déjà, tout dépend de ce qu'en entend par "grand club''. Là, tout de suite, lorsqu'on dit ça, les premiers noms qui reviennent sont forcément ceux de Lyon, Bordeaux ou Marseille. Après, on sait toujours qu'il y a des surprises dans ce Championnat. Il n'y a qu'à voir notre qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des champions avec Toulouse... Au final, il y a beaucoup de paramètres qui rentrent en compte : le challenge proposé, les résultats, tout ce qui a été fait auparavant. De ce côté-là, je n'ai aucun doute. Nantes est un grand club.
Durant l'été, votre nom a également circulé du côté de Blackburn. Qu'est ce qui n'a pas marché ?C'est vrai, ils m'ont contacté, mais ils ont finalement décidé de prendre quelqu'un d'autre (Mark Hugues). C'est comme ça. Pour partir à l'étranger, il faut maîtriser pas mal de choses : la langue, la connaissance des autres équipes et leur système de jeu. A ce niveau-là, j'ai encore beaucoup de boulot à faire. Ça m'a sans doute porté préjudice.
D'une manière générale, quel regard portez-vous aujourd'hui sur ce métier d'entraîneur ?Paradoxalement, malgré mon départ de Toulouse, je ne retiens que les bons moments. Il faut simplement avoir conscience que ce métier est fait de hauts et de bas, qu'il faut faire preuve d'humilité et qu'on n'est pas seul au monde. Le métier a beaucoup changé depuis 5-6 ans, mais c'est à moi de m'adapter. C'est à moi de faire des efforts».