Je viens de voir ses stats sur la saison :
5 buts et 8 passes (il peut ptetre finir meilleur passeur), pour une saison gâchée (ce qui est vrai) c'est quand même pas mal. Du moins c'est mieux que ses saisons précédentes tout en étant moins bon, paradoxal.
Sinon, regardez ça :
https://www.dailymotion.com/relevance/search/nasri%2Bgrand%2Bjournal/video/x54yc4_samir-nasri-sur-canal_sportDes barres de rire !!!!!
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Nasri, l'homme providentiel Dimanche
soir, l'Olympique de Marseille est parvenu à arracher un succès ô
combien important en terre monégasque (3-2), en clôture de la 35e
journée de Ligue 1. Premier buteur phocéen à Louis-II, Samir Nasri a
livré une copie dans l'ensemble satisfaisante et a remis les points sur
les i après être sorti sous les sifflets la semaine passée au
Vélodrome. Souvent critiqué cette saison, mais également en proie à de
sérieux pépins physiques, l'international français est pourtant plus
souvent décisif que dans un passé récent. Le minot, l'enfant du pays, le coeur de l'OM, était sorti sous les
sifflets du Vélodrome face à Lille (1-3) la semaine passée. Pour la
première fois de sa jeune carrière professionnelle, débutée un soir de
septembre 2004 à Bonal, Samir Nasri a dû faire face aux critiques du
peuple olympien après avoir été égratigné quelques semaines auparavant
par son président, Pape Diouf, qui avait alors comparé certains joueurs
de Marseille à des "
vizirs et des nababs".
Deux entorses, un syndrome ménagéAutant dire que l'international français était attendu au tournant au
moment de se déplacer sur le terrain de l'AS Monaco, dimanche soir, en
clôture de la 35e journée de Ligue 1.
Et le numéro 22 a répondu présent. Rapide et percutant en première
période, Nasri est parvenu à faire la différence peu de temps avant la
demi-heure de jeu d'une belle frappe du droit (28e), pour l'ouverture
du score face à l'équipe de la Principauté. Le résultat final,
favorable aux Phocéens (3-2), permet à tout un groupe de croire encore
à une qualification pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des
Champions. Pourtant, jamais le meneur de jeu de l'OM n'a été autant
critiqué que cette saison...
Comment expliquer un tel traitement au regard des stastistiques du
principal intéressé, de sa blessure récurente à la cheville et de sa
terrible maladie qui aurait pu, en d'autres circonstances, lui faire
passer une saison totalement blanche ? Pour rappel, en début de saison,
le Tricolore a subi, coup sur coup, deux entorses sérieuses de la
cheville aux mois d'août et septembre, avant de tomber malade, victime
d'un syndrome méningé.
Des buts décisifsHospitalisé durant une dizaine de jours, le jeune Marseillais a perdu
énormément de poids (une dizaine de kilos environ) et souffre encore
d'une préparation tronquée comparé aux autres joueurs professionnels.
Un retard aussi conséquent pris dans ce domaine ne se rattrape jamais
sur 10 mois de compétition. En plus de sa préparation estivale, amputée
suite à sa première entorse contractée lors d'une confrontation amicale
face à Bordeaux, c'est tout l'automne qui est passé à la trappe pour
Samir Nasri. Autrement dit, l'exercice 2007-2008 a véritablement débuté
à mi-saison pour le natif de la cité phocéenne. Et si constance et
régularité n'ont pas été les principaux atouts du Provençal pour les
raisons énoncés précédemment, sa propension à se montrer décisif dans
les moments opportuns doit être soulignée. L'an passé, en 37 matches de
Ligue 1, Nasri n'avait inscrit que 3 buts, contre 5 cette saison après
27 matches et les pépins que l'on connaît.
D'autre part, ces 5 réalisations ont été réussies lors de matches
importants pour la bonne santé des Ciel et Blanc: un nul arraché à
Nancy (1-1, 22e journée), une victoire-fleuve contre Caen (6-1, 23e
journée), un match fou à Lens (3-3, 29e journée), un succès étriqué à
Metz (1-2, 33e journée) et un dernier contre Monaco dimanche soir.
Faut-il tirer sur l'ambulance ? L'an passé, alors que Franck Ribéry
brillait, on reprochait au minot de ne pas se montrer suffisamment
présent et efficace dans les 16 mètres adverses, et cette fois-ci,
beaucoup voudraient que le principal intéressé prenne les matches à son
compte et fasse gagner l'équipe à lui tout seul. N'est-ce pas un peu
trop demandé à un joueur de bientôt 21 ans qui a été particulièrement
meurtri dans sa chair cette saison ?
L'amour que voue le public du Vélodrome à son représentant le plus
fidèle est tel que l'attente que suscite Nasri est au moins
proportionnelle à son potentiel technique. De fait, celui qui a dû
grandir bien vite au coeur du difficile contexte marseillais a marqué
le pas cette saison. Mais, travailleur acharné, le Français a d'ores et
déjà promis de faire nettement mieux la saison prochaine, très
vraisemblablement du côté de la Canebière, puisque l'enfant de
Marseille, après une saison aussi éprouvante, ne semble pas encore
désireux de s'envoler sous d'autres cieux.