par Invité Lun 24 Sep - 13:35
Quatre jours après sa déconvenue en Ligue des champions à Barcelone (0-3), l'OL a subi un coup d'arrêt en Championnat. Restant sur quatre victoires consécutives, dont un 5-1 à Metz, les Lyonnais n'ont pu faire mieux que match nul devant Lille (1-1), nouveau spécialiste du genre (7 nuls en 9 journées). L'impression n'est pas la même chez Jean-Michel Aulas. «On s'est retrouvé dans une situation difficile après l'ouverture du score lilloise. Mais on a ensuite vu un très bon Olympique lyonnais qui a réussi à revenir et qui aurait mérité de passer devant au tableau d'affichage en deuxième période. Ça vient atténuer la déception de Barcelone», explique le président lyonnais, pour qui la défaite en Catalogne était sous sauf une contre-performance. «Cette semaine, on a surtout été à la peine dans le journal L'Equipe», enchaîne Aulas. Comme à chaque fois que son équipe ne se montre pas sous son meilleur jour, et c'est souvent le cas depuis le début de saison, le président lyonnais s'en prend aux médias.
«Quand un journaliste se permet d'appeler Alain Perrin PPH (« Passera pas l'hiver »), alors que l'équipe est ce soir 4e au classement, c'est une faute professionnelle et déontologique qui ne correspond pas à l'esprit de ce qu'on doit faire quand on est journaliste. Aucune source n'est citée, n'importe qui peut dire ça. N'est-ce pas le journaliste lui-même qui a inventé cette histoire ? Et quand cette information est parue dans France Football, je ne l'ai pas vue mais si je l'avais vue, j'aurais réagi de la même manière». Quant à l'épisode Juninho, qui a refusé jeudi d'assister à la séance vidéo, Aulas donne raison à son entraîneur.... et à son joueur. Alors si un joueur n'a pas envie de s'entraîner, il pourra le faire sans problème ? «Ecoutez, il y a des moments où vous n'avez pas envie d'écrire des choses pourtant objectives, vous le faîtes quand même, vous n'êtes pas sanctionné non plus. Là, c'est la même chose».
Pour Aulas, «il y a un climat pervers autour de l'OL». «Ce qui est écrit aujourd'hui, jour de match, dans L'Equipe est inadmissible et scandaleux. Si j'étais directeur de rédaction de ce journal, je prendrais des sanctions. Quand on lance un projet de stade, L'Equipe ne titre que sur le retard potentiel alors que c'est un investissement considérable de 300 millions d'euros. Je m'élève contre de tels procédés qui n'honorent pas la profession de journaliste. Des présidents mis sous pression, des entraîneurs vilipendés par la presse, tout ça suppose une grande maturité psychologique des joueurs. Je pense avoir les épaules pour pouvoir dire les choses, je préfère les dire pour que ce genre de procédé ne se renouvelle jamais parce que c'est trop grave !» Et il y a fort à parier qu'Aulas continuera de dire les choses tant que l'OL n'aura pas les résultats dignes de son statut. Sylvain LARTAUD, à Lyon
L'equipe
ca y est, meme les journaux qui autre fois etaient acquis a la cause des lyonnais commencent a retourner leur veste et a les attaquer
le petit monde de aulas ne tourne plus aussi bien
cela dit, j'ai du mal a le comprendre, je pensais que c'est ce qu'il chercher, de la notoriété, et tant que tu ne te fais pas attaquer de la sorte tu n'en as pas donc ...