Quand Saint Peter se bourre, c'est la Ginette qui trinque.
Salut les amis, j'dessaoule a peine de mon voyage en Russie, que mon vieux gars Sanjurouf me demande de me taper sa Nana Lyse. J'lui dis que je peux pas, j'suis torché, j'ai la tete comme une pastèque. Il me dit qu'y s'en fout, qu'il a pas vu le match, et que vu que je glande rien de la journée à me dorer la pillule au soleil, j'ferais aussi bien de m'en occupé. J'lui dis "Ok mon pote", mais tu vas t'en mordre les doigts mon salop....
L'reveil est dur, et y'a pas que ca qu'est dur ...
Voyons donc, réduit, un mot comme un autre, pourtant, tout est la, tout est dit. Il y'a des soirs, ou tout est réduit, des soirs un peu comme celui-ci, ou il faut etre réduit, à l'impossible, à une sortie victorieuse, à soit même, être aux pieds du mur, et surmonter l'adversité, si l'on ne veut pas soit même en être réduit à de cruelles désillusions.
Reduit, car quand il manque des joueurs tels que Franck Ribery, Fabien Barthez, Wilson Oruma, Toifilou Maoulida et Mickael Pagis, la force de frappe d'une équipe est forcement réduite. Réduit à en faire appel à notre « génial » directeur sportif pour porter la casquette d'entraineur. Réduit à jouer par – 10 ° sur une pelouse qui n'en mérite même pas le nom. Réduit à placer notre fabuleux attaquant qu'est Christian Gimenez sur la feuille de match, et l'abus ira encore plus loin, il sera titulaire d'un jour. Réduit à faire fit de l'adversité, pour remonter un score qui nous est défavorable. Reduites, comme nos chances, qui n'étaient que de 10% avant ce match.
Autant dire que tout commencait pour le mieux avant ce combat. Nous, avec le Pastis comme seule arme de guerre, nous partons affronter la racaille de Leningrad, les VRP de la Vodka et autres specialités, nous acceuillant sur leur terrain, pour un combat qui promet d'être rude.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, un peu d'histoire :
Fondée ex nihilo le 16 mai 1703 par Pierre le Grand, tsar de Russie qui en fit sa capitale, Saint-Pétersbourg est la deuxième plus grande ville du pays. Sa population est d'environ 4,7 millions d'habitants.
Du règne de Pierre le Grand à celui de Nicolas II, Saint-Pétersbourg a été la capitale de l'empire russe. Comme port et ville industrielle importante, sa population ouvrière était nombreuse et gagnée aux idées socialistes dès la fin du XIXe siècle. Elle a été le centre principal des révolutions de 1905 et de 1917 à la suite desquelles les bolcheviks de Lénine et Trotsky prirent le pouvoir, puis refirent de Moscou la capitale du pays.
Le nom de la ville a été modifié trois fois pour des raisons politiques au cours du XXe siècle :
L'entrée en guerre de la Russie dans le conflit européen de 1914 ouvre le champ d'influence à un mouvement nationaliste de fond qui visait à mettre en valeur le particularisme slave. Le nom de Saint-Pétersbourg, jugé trop allemand, est russifié en 1914 en Petrograd.
En 1924, à la mort de Lénine, la ville qui fut le théâtre de la révolution d'octobre reçoit le nom du fondateur de l'URSS, devenant ainsi Léningrad (Ленингра́д).
En 1991, après la chute du Parti communiste de l'Union Soviétique et la disparition de l'URSS, un référendum populaire sur la question entraîne un retour à son appellation d'origine, Saint-Pétersbourg.
Saint Peter c'est du lourd, et historiquement, pas n'importe quoi !!
Bon, comme nous le savons nos troupes pour le combat sont amoindries, nous faisons avec les moyens du bords, mais au fond, nous en sommes persuadés, ce sont des guerriers, ils feront face, quoi qu'il arrive. En face justement, des irréductibles, une équipe Russe lambda, surement des communistes, et à Marseille c'est bien connu, on vote UMP (tout en agitant le drapeau du Ché).
Le jeu et les joueurs :
Carrasso 4 : Vitcime d'une erreur que Fabien Barthez n'aurait pas renié, cependant il n'a pas vraiment été inquieté pendant la rencontre, se sacrifiant meme pour son équipe sur la fin de match.
Civelli 4 : Defensivement il n'est pas exempt de reproche, ayant couvert plusieurs hors jeu, il reste néamoins un solide gaillard dans les derniers mètres.
Dehu 5,5 : Bonne prestation du defenseur, sans grande flamboyance, il a tenu en respect l'attaque adverse, marquant meme un but synonyme d'espoir dans les dernieres minutes.
Meité 5 : Pas grand chose a lui reprocher, un bon Meité mais pas un grand Meité comme il nous aurait fallu pour ce match.
Beye 4 : En dessous de ses dernieres perfomances, malgré une bonne presence défensive, il n'a pas su apporté offensivement pour faire la difference sur son coté.
Taiwo 4 : Meme reproche que pour Habibi, bien qu'il se soit montré dangereux sur plusieurs frappes.
Cana 6 : Le patron du milieux de terrain, presque irreprochable, mais lui aussi aurait du apporter offensivement, ce qu'il n'a pas fait.
Nasri 4,5 : Feu follet dans les 10 premieres minutes, apres il a brillé par sa transparence sur le terrain, inexistant le reste de la partie, les Russes aillant eu l'intelligence d'immobiliser le joueur à chacune de ses touches de balle.
Lamouchi 3,5 : L'homme d'experience de cette équipe, pourtant, il n'en fut point sur ce match. Bouffé par les russes physiquement, Sabri n'a été que l'ombre de lui meme.
Niang 2 : Le Mamadou des grands jours, opportuniste, tres bon balle aux pieds, il aurait pu marqué, mais Doudou n'est pas comme ca, il a bon coeur, il prefere mettre la balle en sortie de but.
Gimenez 0, 5 : C'te balgue ambulante ...
Anigo 0,25 : ...
Cela est bien connu, le Pastis ne se deguste qu'au soleil, sur leur terrain les maitres de la vodka l'emportent haut la main. Le Zenit était atteint pour les Russes, alors que nous, dans notre âme, dans notre coeur, notre chaire, nous étions une fois de plus réduits.
La destiné aurait pu être belle, voir magnigifique, mais le rêve est fini, surement un peu trop tot au yeux de tous, mais l'OM pendant cette épopée aura au moins eu le mérite de nous faire vibrer. Et pour cela nous ne pouvons que les remercier. Puis comme disait le General Carter après la bataille de Willington : « Il faut savoir perdre pour gagner ». C'est sur ses mots, que nous quitterons l'aventure européene, tout en esperant la revivre au plus vite.
Bob l'éponge
Un peu de pub pour rentabilisé la baraque ...
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