Diawara : «Blanc m'a compris»Souleymane Diawara, qui va signer pour trois saisons plus une en option avec l'Olympique de Marseille, nous a confié ses premières impressions. «Didier Deschamps m'a assuré qu'il me voulait vraiment», explique-t-il. Souleymane Diawara est soulagé. Il évoluera bien à l'OM la saison prochaine. (EQ)
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Souleymane Diawara, l'Olympique de Marseille a trouvé un accord avec Bordeaux pour votre transfert. On vous imagine soulagé ?Je le serai totalement quand ça sera signé, mais c'est vrai que je le suis quand même un peu parce que c'était une situation stressante. Dès l'instant où j'ai appris que Marseille était intéressé, j'ai commencé à réfléchir. Mais ce n'était pas évident parce qu'il fallait d'abord penser à bien terminer le Championnat avec Bordeaux. Aujourd'hui, je suis simplement heureux.
A quel moment avez-vous pris la décision de rejoindre l'OM ? Est-ce lié au fait que vous ayez été déçu par la proposition de prolongation faite par les Girondins ?Il y a de ça, mais ce n'est pas lié qu'à l'aspect financier. Je viens de passer deux années à Bordeaux où je me suis éclaté, où j'ai beaucoup progressé grâce à Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset. Maintenant, quand un club comme l'OM vous veut, vous ne pouvez pas rester indifférent. Là-bas, il y a le public, le stade, la ville... Il s'agit quand même du plus gros club français, l'un des plus grands en Europe...
«Avec le président, ça a été un peu difficile, mais ça s'est mieux passé avec le coach»
Avez-vous eu du mal à convaincre Jean-Louis Triaud et Laurent Blanc de vous laisser partir ?Avec le président, ça a été un peu difficile, mais ça s'est mieux passé avec le coach même s'il n'était pas trop d'accord. C'est un ancien grand joueur qui a connu de nombreux clubs. Il m'a compris.
Avez-vous craint, à un moment, que ce transfert ne se fasse pas ?Non, j'étais serein parce que j'ai souvent eu José Anigo au téléphone. Il me disait de ne pas m'inquiéter, qu'un accord allait être trouvé. Durant cette période j'ai aussi eu Didier Deschamps qui m'a assuré qu'il me voulait vraiment. C'était important pour moi qu'il m'appelle parce que parfois, vous êtes désiré par des dirigeants, mais pas par l'entraîneur.
«A Bordeaux, avec trois trophées, je pense que j'ai fait le tour.»
Vous nous confiiez il y a quelques semaines qu'il serait plus facile pour vous de quitter Bordeaux avec le titre de champion de France en poche. Partez-vous avec le sentiment du devoir accompli ?Bien sûr ! J'étais venu à Bordeaux pour gagner des titres. Je pars avec un titre de champion de France, une Coupe de la Ligue et un Trophée des champions. Il n'a manqué que la Ligue des champions et la Coupe de France ! (Rires). Avec trois trophées, je pense que j'ai fait le tour.
L'OM, c'est une étape encore supérieure ?C'est un pas de plus dans ma progression, une étape supplémentaire dans ma carrière. J'espère gagner pleins d'autres titres ici.
A Marseille, la pression ne sera pas la même qu'à Bordeaux. Avez-vous conscience que vous serez plus attendu ? Oui, mais je débarque sans pression. Je connais ma valeur. Avec Laurent Blanc, j'ai emmagasiné beaucoup d'expérience, j'ai pris une autre ampleur. Personnellement, je pense que je suis armé pour le challenge marseillais. Après, si ça se passe bien tant mieux. Si ça se passe mal...».