Rappel du premier message :
En direct à 19h Samedi 17 Octobre sur foot +
Brandao-Koné, deux atouts en plus
Publié le jeudi 15 octobre 2009 à 07H05
Remis de leur blessure, le Brésilien et l'Ivoirien offrent des solutions supplémentaires sur le front de l'attaque.
Brandao et Koné, ici félicités par Cheyrou, incarnent des solutions intéressantes en attaque pour Deschamps.
Photo Frédéric Speich
Il y a peu encore, la pénurie menaçait dans le
secteur offensif. Aujourd'hui, Didier Deschamps peut souffler. Si
l'incertitude enveloppe toujours la présence de Mamadou Niang,
samedi à Nancy, le capitaine de l'OM va mieux. Victime d'une entorse du
genou, il voit sa blessure évoluer favorablement et pourrait finalement
postuler pour le déplacement en Lorraine.
Autres bonnes
nouvelles à l'heure où les cadences s'apprêtent à redevenir infernales
(six matches en vingt-trois jours), les retours couplés et annoncés de
Brandao et de Bakari Koné. Du seul Morientes, DD se retrouve désormais
avec une multitude de solutions pour composer sa ligne offensive.
D'autant que Mathieu Valbuena,
contraint de sortir, vendredi contre Nîmes, sera également en mesure de
tenir sa place. Deschamps a le choix des armes pour ce match capital à
Marcel-Picot.
Celles-ci apparaissent particulièrement affûtées
si l'on se fie aux prestations affichées par Brandao et Koné, mardi à
l'entraînement. Habitué à multiplier les efforts défensifs, en gênant
la relance adverse, Brandao trépigne d'impatience. Blessé il y a quinze
jours, au lendemain de la défaite contre le Real Madrid (0-3), à
Santiago-Bernabeu, le Brésilien fait preuve d'une sacrée détermination
en ce moment au centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus. Mardi, dans
une opposition à effectif réduit, il a marqué du gauche, de la tête et
du droit. Avec un réalisme au moins égal à son goût pour le combat, ça
promet !
D'aucuns raillent fréquemment sa maladresse face aux
buts adverses. Mais l'OM, avec ou sans Brandao, ce n'est pas exactement
la même équipe, ni le même rendement. Depuis l'arrivée du colosse
brésilien en janvier dernier, l'équipe olympienne gagne deux fois plus
de matches lorsque l'ancien pensionnaire du Shakhtar Donetsk est
titularisé.
Le come-back de Koné offre, lui, des solutions
différentes, davantage basées sur la vitesse et la profondeur.
Indisponible depuis le 30août et la réception de Bordeaux, l'Ivoirien
pourrait se révéler précieux en pointe ou dans le couloir droit, où
personne n'est encore parvenu à s'imposer durablement. Si jamais Niang
manquait finalement à l'appel, Brandao et Koné devraient avoir un rôle
prépondérant à jouer. Et le danger serait multiple.
En direct à 19h Samedi 17 Octobre sur foot +
Brandao-Koné, deux atouts en plus
Publié le jeudi 15 octobre 2009 à 07H05
Remis de leur blessure, le Brésilien et l'Ivoirien offrent des solutions supplémentaires sur le front de l'attaque.
Brandao et Koné, ici félicités par Cheyrou, incarnent des solutions intéressantes en attaque pour Deschamps.
Photo Frédéric Speich
Il y a peu encore, la pénurie menaçait dans le
secteur offensif. Aujourd'hui, Didier Deschamps peut souffler. Si
l'incertitude enveloppe toujours la présence de Mamadou Niang,
samedi à Nancy, le capitaine de l'OM va mieux. Victime d'une entorse du
genou, il voit sa blessure évoluer favorablement et pourrait finalement
postuler pour le déplacement en Lorraine.
Autres bonnes
nouvelles à l'heure où les cadences s'apprêtent à redevenir infernales
(six matches en vingt-trois jours), les retours couplés et annoncés de
Brandao et de Bakari Koné. Du seul Morientes, DD se retrouve désormais
avec une multitude de solutions pour composer sa ligne offensive.
D'autant que Mathieu Valbuena,
contraint de sortir, vendredi contre Nîmes, sera également en mesure de
tenir sa place. Deschamps a le choix des armes pour ce match capital à
Marcel-Picot.
Celles-ci apparaissent particulièrement affûtées
si l'on se fie aux prestations affichées par Brandao et Koné, mardi à
l'entraînement. Habitué à multiplier les efforts défensifs, en gênant
la relance adverse, Brandao trépigne d'impatience. Blessé il y a quinze
jours, au lendemain de la défaite contre le Real Madrid (0-3), à
Santiago-Bernabeu, le Brésilien fait preuve d'une sacrée détermination
en ce moment au centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus. Mardi, dans
une opposition à effectif réduit, il a marqué du gauche, de la tête et
du droit. Avec un réalisme au moins égal à son goût pour le combat, ça
promet !
D'aucuns raillent fréquemment sa maladresse face aux
buts adverses. Mais l'OM, avec ou sans Brandao, ce n'est pas exactement
la même équipe, ni le même rendement. Depuis l'arrivée du colosse
brésilien en janvier dernier, l'équipe olympienne gagne deux fois plus
de matches lorsque l'ancien pensionnaire du Shakhtar Donetsk est
titularisé.
Le come-back de Koné offre, lui, des solutions
différentes, davantage basées sur la vitesse et la profondeur.
Indisponible depuis le 30août et la réception de Bordeaux, l'Ivoirien
pourrait se révéler précieux en pointe ou dans le couloir droit, où
personne n'est encore parvenu à s'imposer durablement. Si jamais Niang
manquait finalement à l'appel, Brandao et Koné devraient avoir un rôle
prépondérant à jouer. Et le danger serait multiple.