Zenden : «On n’a pas été au niveau»«On voulait bien finir la première partie de championnat mais ça a été dur. On ne leur a pourtant pas donné beaucoup d’occasions. Apparemment, il n’y a pas de hors-jeu sur leur deuxième but mais, après ça, ça devenait vraiment difficile.
En deuxième période, on a voulu repartir et marquer le plus vite possible mais on s’est fait contrer et c’est 3-0 au final. C’est dur. On ne va pas dire que l’on a perdu en raison d’une décision de l’arbitre. On n’a pas été au niveau et ça nous coûte cher. Globalement, notre première partie de championnat est bonne mais il va y avoir une trêve et, forcément, les gens garderont en tête le dernier résultat. On est forcément déçus.»
Pape Diouf : «Un non match»«C’est une vive déception. J’ai eu comme l’impression que les joueurs étaient déjà en vacances ou qu’ils ne pensaient qu’à leurs vacances. Nous n’avons pas fait preuve du même engagement que nous avions pu montrer lors du dernier match à Marseille (OM 0-0 Atlético). Il est vrai que, sur l’ensemble du match, nous n’avons pas eu de réussite là où Nancy en a eu beaucoup. Nous avons eu des occasions, nous avons marqué un but qui, me semble-t-il, était régulier car Baky Koné n’était pas hors-jeu. Mais, une fois qu’on a dit ça, il faut reconnaître que ce n’était absolument pas l’équipe de l’OM qu’on attendait. C’était une équipe crispée, une équipe qui n’a pas su jouer son football. Nous avons été amorphes et c’est dommage. Car, avec les résultats d’hier (samedi), nous savions qu’il fallait gagner pour rester en haut du tableau. Nous avons avalé la tasse ce soir.
(à propos des difficultés offensives) Ce n’est pas simplement un problème de ligne. L’attaque n’a pas été efficace mais c’est aussi l’ensemble de l’équipe qui ne l’a pas été. Elle n’a pas gagné les duels, elle ne s’est pas engagée où elle aurait du le faire… J’ai comme l’impression que nous avons fait un non match aujourd’hui. Nous avons déçu le public, nous avons déçu tout le monde.»
E. Gerets : «Pas capables de produire du jeu»«Nous avons perdu car nous n'avons pas été capables de produire du jeu. Il y avait des possibilités car Nancy n'a pas fermé le jeu. Ce qui a fait notre force à un moment a été notre faiblesse. A 2-0, si tu marques rapidement après la pause, tu as encore une petite chance... Mais après le 3e but, le match a été plus facile pour l'adversaire. La victoire de Nancy est méritée. J'espère que cette défaite va nous poursuivre cette semaine. Nous avons été nuls.»
J. Anigo : «Le travail n’a pas été fait»José, quel est votre sentiment après cette défaite à domicile ? Je ne trouve pas les mots. Je suis tellement en colère que, si je dois dire tout ce que je pense, ça va déborder. Quand on joue à la maison, on n’a pas le droit de perdre sur un score aussi large. On a un minimum d’efforts à faire, un minimum de professionnalisme à avoir. Ce soir, on a rien vu de tout ça. Quand ça va bien, nous sommes les premiers à encenser nos joueurs mais quand ça ne va pas, il faut reconnaître que le travail n’a pas été fait.
Qu’est ce qui n’a pas marché selon vous ? C’est surtout la manière qui me gêne. On aurait pu dominer et être contré, ce qui arrive parfois. Ce soir, nous n’avons absolument rien dominé. Ni offensivement, ni défensivement, ni au milieu. Je suis déçu car nous avons le devoir de montrer une autre image. Je crois que les joueurs n’ont parfois pas conscience qu’ils sont dans un grand club avec des obligations. Ici, tu dois donner 150% de toi-même. On n’a pas mis les valeurs nécessaires pour gagner ce match et c’est une grosse déception. Je sais qu’il reste encore 19 journées et que cela ne pourrait être qu’une péripétie au final, mais ça nous met plus qu’en colère. Les fêtes de Noël sont gâchées pour nous. On voulait garder notre deuxième place et rester calé en haut. Ca laisse un goût très amer.
Comment résoudre ces problèmes, notamment à domicile ? Offensivement on ne pèse pas. On aurait pu jouer plus longtemps mais on n’a pas la force offensive pour leur faire plus mal. On peut parler de l’absence de Mamadou Niang mais il n’y a pas que ça. Quand il y a un centre, il ne doit pas y avoir qu’un attaquant mais deux et des milieux qui plongent. Il faut un autre état d’esprit si on veut devenir champion un jour. Sinon on va courir pendant des siècles derrière un titre sans y arriver. On a l’équipe, mais avoir les bons joueurs est une chose et avoir une bonne équipe en est une autre. Il doit y avoir une volonté commune pour aller chercher quelque chose. Là, il n’y a rien de tout ça. Le résultat est sévère mais il est logique.