je vous ai parlé il y aqlq jour d un cyclone qui touchai madagascar ( 1h d avion de chez moi ) ça n avait pas soulevé l entousiasme des foules je l avoue, ce soir j ai eu l info suivante ,des morts on ne peut pas chiffrer ,des milliers de blessé , trois ou quatre cent mille personne à la rue les pieds dans la boue leurmaison detruite , les culture neant , café , vanille detruit , l eau pas avant une semaine le courant idem et je passe sur tout le reste ,les secours partent de la reunion depuis ce matin ( la jeanne d arc et les transall qui feront des rotations ) . pour terminer cette anecdote et sur ce bonne soirée à tous :air-kiss:
"Soava dia Nirina...
Lova vit aux environs d’Antsirabato. Sa famille n’est pas richissime mais les quelques plans de cafés laissés par ses aïeux et les pêches occasionnelles lui permettent de vivre honorablement. Avec son épouse, Irénée, Lova a 5 enfants dont la petite dernière Nirina, qui vient juste de passé son 18ème mois. En ce dimanche le temps est agréable et Lova revient à la mi-journée, le cabas rempli de poissons divers. Lundi en fin de matinée, Irénée s’aperçoit que la petite Nirina ne joue pas. Elle reste là, couchée sur sa natte et ne participe pas comme à son habitude aux jeux de ses 4 frères et sœurs. Elle traverse la cours réunissant les diverses cases de son hameau et interroge le médecin. Ce dernier détecte une mauvaise fièvre et vu l’état de l’enfant pense à une infection ; il demande un traitement antibiotique. Le boutiquier du coin chargé de distribuer les médicaments lui annonce qu’il n’a plus le « fanafody » demandé et qu’il peut en trouver à Antsirabato. Lova n’a pas de véhicule et c’est à pied qu’il regagne Antsirabato, à 15kms de son hameau. Il n’a pu avoir la totalité du traitement mais seulement pour une journée. Il rentre donc, toujours à pieds dans son village et administre à son enfant les médicaments et repart vers Antalaha où il pense trouver les restes du traitement. Une nuit de marche lui sera nécessaire pour gagner Antalaha, sous un déluge de pluies et de vents. Et lorsqu’il arrive à Antalaha en ce jeudi matin la ville est déjà sans dessus dessous, les toits se sont envolés sur plus de 50% des maisons, la route devant les bureau de l’agence de voyage locale a été emportée, et de nombreux détritus volent autour de Lova. Mais lui il ne pense qu’à sa fille qui attend avec sa fièvre. Il tente donc de braver le mauvais temps à la recherche du pharmacien du coin, mais ce dernier se cloître chez lui, pour se protéger du cyclone qui frappe encore violemment la ville. Lova parvient a trouver ce qu’il cherche auprès d’un « vazaha » et s’en retourne chez lui. Mais sur la route n°53 qui le conduit à Antsirabato, une rafale plus forte que les autres, le projette en contre bas de la route, dans la rizière et se noie. Le vendredi matin, les militaires qui approchaient la ville ont retrouvé son corps à demi enseveli sous la boue. Le vendredi soir, la petite Nirina rendra son dernier souffle, emportée par la fièvre. Elle va rejoindre son papa, alors que sa maman se retrouve aujourd’hui veuve et avec 4 enfants.
Scène triste mais classique d’un lendemain d’Indlala (le dernier cyclone precité )
"Soava dia Nirina...
Lova vit aux environs d’Antsirabato. Sa famille n’est pas richissime mais les quelques plans de cafés laissés par ses aïeux et les pêches occasionnelles lui permettent de vivre honorablement. Avec son épouse, Irénée, Lova a 5 enfants dont la petite dernière Nirina, qui vient juste de passé son 18ème mois. En ce dimanche le temps est agréable et Lova revient à la mi-journée, le cabas rempli de poissons divers. Lundi en fin de matinée, Irénée s’aperçoit que la petite Nirina ne joue pas. Elle reste là, couchée sur sa natte et ne participe pas comme à son habitude aux jeux de ses 4 frères et sœurs. Elle traverse la cours réunissant les diverses cases de son hameau et interroge le médecin. Ce dernier détecte une mauvaise fièvre et vu l’état de l’enfant pense à une infection ; il demande un traitement antibiotique. Le boutiquier du coin chargé de distribuer les médicaments lui annonce qu’il n’a plus le « fanafody » demandé et qu’il peut en trouver à Antsirabato. Lova n’a pas de véhicule et c’est à pied qu’il regagne Antsirabato, à 15kms de son hameau. Il n’a pu avoir la totalité du traitement mais seulement pour une journée. Il rentre donc, toujours à pieds dans son village et administre à son enfant les médicaments et repart vers Antalaha où il pense trouver les restes du traitement. Une nuit de marche lui sera nécessaire pour gagner Antalaha, sous un déluge de pluies et de vents. Et lorsqu’il arrive à Antalaha en ce jeudi matin la ville est déjà sans dessus dessous, les toits se sont envolés sur plus de 50% des maisons, la route devant les bureau de l’agence de voyage locale a été emportée, et de nombreux détritus volent autour de Lova. Mais lui il ne pense qu’à sa fille qui attend avec sa fièvre. Il tente donc de braver le mauvais temps à la recherche du pharmacien du coin, mais ce dernier se cloître chez lui, pour se protéger du cyclone qui frappe encore violemment la ville. Lova parvient a trouver ce qu’il cherche auprès d’un « vazaha » et s’en retourne chez lui. Mais sur la route n°53 qui le conduit à Antsirabato, une rafale plus forte que les autres, le projette en contre bas de la route, dans la rizière et se noie. Le vendredi matin, les militaires qui approchaient la ville ont retrouvé son corps à demi enseveli sous la boue. Le vendredi soir, la petite Nirina rendra son dernier souffle, emportée par la fièvre. Elle va rejoindre son papa, alors que sa maman se retrouve aujourd’hui veuve et avec 4 enfants.
Scène triste mais classique d’un lendemain d’Indlala (le dernier cyclone precité )