Ibrahim BA
Il aura 33 ans cette année. Pourtant, dans nos mémoires, il faut remonter loin pour nous souvenir de ses premiers débordements le long des lignes de touches de notre bonne vieille D1. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, et des tampons se sont ajoutés sur le passeport de notre Ibou national, à croire qu’il n’est jamais parvenu à se poser durant sa carrière mouvementée. Alors Ibrahim, à l’aube d’une nouvelle Coupe du Monde, la France entière se demande à l’unisson : Qu’est-ce que tu deviens ?
Tout a commencé à Dakar, en novembre 1973. C’est là qu’Ibrahim Ba naquit, aux pays des Lions de la Teranga. A l’âge de 10 ans, il rejoint la France et le 18ème à Paris. Il commence à sérieusement tripoter le cuir en 1991 chez le doyen Havrais, où il s’affirme très (trop ?) tôt comme un grand espoir du foot hexagonal. En 1997, il signe à Bordeaux. C’est véritablement là qu’il explosera et montrera l’étendue de son talent d’ailier droit virevoltant. Sa saison lui vaut d’être appelé chez les Bleus, à un an de la Coupe du Monde, notre Coupe du Monde ! C’était à Braga, chez les potes de Fernando Couto, le XI de France s’impose 2-0 avec un but de notre nouveau prodige après une superbe action individuelle. Il disputera les matchs de préparations, 8 au total, en plantant notamment un nouveau but face aux Bafanas Bafanas à Bolleart. Les grands clubs européens se mettent donc en chasse pour attirer la nouvelle star. Et c’est le grand Milan AC qui le fera signer. C’est à partir de là que commence la chute de l’homme aux cheveux jaunes.
Paumé dans un effectif pléthorique tant en quantité qu’en qualité, Ibou joue aussi souvent que Bakayoko marque des buts. Alors forcément, son statut de joker de luxe en Equipe de France s’étiole peu à peu. Mais qu’avait-il à craindre, lui, naît le 12 novembre 1973 ? En effet, les astres plaidaient pour lui : « Scorpion 2ème décan. Ainsi que pour Ibrahim Ba, 12 novembre 1973, qui devrait être sélectionné par Aimé Jacquet pour la Coupe du Monde ». http://www.astrofred.com/french/actu/horoscope.html Seulement à l’époque, Domenech n’était pas encore sélectionneur, et bizarrement Jacquet n’a pas troqué son survêtement pour le costume de Madame Soleil. Dans une nuit rocambolesque de mai 1998, Ibou fait partie des 6 joueurs évincés par le sélectionneur. Deuxième coup dur dans sa carrière, il ne s’en remettra pas...
S’ensuit une série de transferts tout autour de l’Europe. En 1999, il est prêté à Pérouse, club médiocre de Serie A. Embrouilles avec ses coéquipiers, caprices de stars, bastons sur le terrain, bref, il se plante, et retour à l’envoyeur. Après une nouvelle saison de cirage de banc, chauffage de douches, et coupage de citrons, Ba espère rebondir en France, où l’OM l’accueille. Il ne passera pas la saison, fantomatique qu’il a été, il est encore prié de retourner chez les finalistes malheureux de la Coupe d’Europe des Clubs Champions 1993. Il signera alors à Bolton dans la foulée où il ne percera pas non plus. On pensait ne plus jamais revoir Ibrahim Ba. Mais, notre étoile filante a de la réserve. Il a été aperçu en Turquie du coté du fameux club de Rizespor. Ouf, on se faisait du mouron ! Là étrangement, on a pas beaucoup d’infos concernant le déroulement de ce challenge si excitant. En tout cas, là encore, il ne fait pas de vieux os dans son club. On pense alors qu’il va enfin décider de mettre un terme à sa carrière, après quelques essais infructueux, mais non, il a toujours la flamme notre Ibou. Et c’est alors qu’il signe pour les géants suédois de Djugardens. Et bien lui en a pris, puisque qu’après le Scudetto 1999, il remporte le championnat suédois en 2005 ! La boucle est bouclée me direz-vous. Eh bien non, Ba a rempilé pour une saison dans le pays d’Ikea. Ibrahim Ba est au jour d’aujourd’hui un des plus grands baroudeurs du foot français, allant de championnats en championnats, avec, sans doute, en tête une de ses plus belles citations faite à la grande époque Bordelaise : « Quand on choisit le football, c’est pour être en haut de l’affiche. »
En partenariat avec
Il aura 33 ans cette année. Pourtant, dans nos mémoires, il faut remonter loin pour nous souvenir de ses premiers débordements le long des lignes de touches de notre bonne vieille D1. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, et des tampons se sont ajoutés sur le passeport de notre Ibou national, à croire qu’il n’est jamais parvenu à se poser durant sa carrière mouvementée. Alors Ibrahim, à l’aube d’une nouvelle Coupe du Monde, la France entière se demande à l’unisson : Qu’est-ce que tu deviens ?
Tout a commencé à Dakar, en novembre 1973. C’est là qu’Ibrahim Ba naquit, aux pays des Lions de la Teranga. A l’âge de 10 ans, il rejoint la France et le 18ème à Paris. Il commence à sérieusement tripoter le cuir en 1991 chez le doyen Havrais, où il s’affirme très (trop ?) tôt comme un grand espoir du foot hexagonal. En 1997, il signe à Bordeaux. C’est véritablement là qu’il explosera et montrera l’étendue de son talent d’ailier droit virevoltant. Sa saison lui vaut d’être appelé chez les Bleus, à un an de la Coupe du Monde, notre Coupe du Monde ! C’était à Braga, chez les potes de Fernando Couto, le XI de France s’impose 2-0 avec un but de notre nouveau prodige après une superbe action individuelle. Il disputera les matchs de préparations, 8 au total, en plantant notamment un nouveau but face aux Bafanas Bafanas à Bolleart. Les grands clubs européens se mettent donc en chasse pour attirer la nouvelle star. Et c’est le grand Milan AC qui le fera signer. C’est à partir de là que commence la chute de l’homme aux cheveux jaunes.
Paumé dans un effectif pléthorique tant en quantité qu’en qualité, Ibou joue aussi souvent que Bakayoko marque des buts. Alors forcément, son statut de joker de luxe en Equipe de France s’étiole peu à peu. Mais qu’avait-il à craindre, lui, naît le 12 novembre 1973 ? En effet, les astres plaidaient pour lui : « Scorpion 2ème décan. Ainsi que pour Ibrahim Ba, 12 novembre 1973, qui devrait être sélectionné par Aimé Jacquet pour la Coupe du Monde ». http://www.astrofred.com/french/actu/horoscope.html Seulement à l’époque, Domenech n’était pas encore sélectionneur, et bizarrement Jacquet n’a pas troqué son survêtement pour le costume de Madame Soleil. Dans une nuit rocambolesque de mai 1998, Ibou fait partie des 6 joueurs évincés par le sélectionneur. Deuxième coup dur dans sa carrière, il ne s’en remettra pas...
S’ensuit une série de transferts tout autour de l’Europe. En 1999, il est prêté à Pérouse, club médiocre de Serie A. Embrouilles avec ses coéquipiers, caprices de stars, bastons sur le terrain, bref, il se plante, et retour à l’envoyeur. Après une nouvelle saison de cirage de banc, chauffage de douches, et coupage de citrons, Ba espère rebondir en France, où l’OM l’accueille. Il ne passera pas la saison, fantomatique qu’il a été, il est encore prié de retourner chez les finalistes malheureux de la Coupe d’Europe des Clubs Champions 1993. Il signera alors à Bolton dans la foulée où il ne percera pas non plus. On pensait ne plus jamais revoir Ibrahim Ba. Mais, notre étoile filante a de la réserve. Il a été aperçu en Turquie du coté du fameux club de Rizespor. Ouf, on se faisait du mouron ! Là étrangement, on a pas beaucoup d’infos concernant le déroulement de ce challenge si excitant. En tout cas, là encore, il ne fait pas de vieux os dans son club. On pense alors qu’il va enfin décider de mettre un terme à sa carrière, après quelques essais infructueux, mais non, il a toujours la flamme notre Ibou. Et c’est alors qu’il signe pour les géants suédois de Djugardens. Et bien lui en a pris, puisque qu’après le Scudetto 1999, il remporte le championnat suédois en 2005 ! La boucle est bouclée me direz-vous. Eh bien non, Ba a rempilé pour une saison dans le pays d’Ikea. Ibrahim Ba est au jour d’aujourd’hui un des plus grands baroudeurs du foot français, allant de championnats en championnats, avec, sans doute, en tête une de ses plus belles citations faite à la grande époque Bordelaise : « Quand on choisit le football, c’est pour être en haut de l’affiche. »
En partenariat avec