Bonnissel « Partout où je suis passé il y avait de la concurrence » 06/01/2006 - Lu 853 fois
J’ai signé jusqu’à la fin de la saison. Sans option.
C’est l’occasion de vous relancer ?Oui c’est le but recherché.
Votre Parcours ?Vous savez tout…
La blessure ?J’ai eu une blessure qui m’a indisposé toute la saison dernière. Je n’ai pas envie de m’étendre sur le sujet. Ce qui est sur c’est que ça m’a gâché toute ma saison avec Fulham. Mal pris au départ et soigné à l’arrivée. C’est tout ce qui est important.
Au Lavandou vous avez parlé d’un beau cadeau de Noël ?Je ne me rappelle pas avoir dit ça. C’était simplement pour moi une opportunité de travailler avec un groupe de qualité. Après tout ce qui a émaillé cette semaine, c’est que du bonus.
Vous avez douté de pouvoir rester à Marseille après le stage ?J’ai laissé faire les choses. Je n’ai pas forcé la situation. Elle s’est faite comme ça. Tout au long de ma carrière j’ai vu que ça ne servait à rien de forcer les choses. Ca vient comme ça. Là tout était réuni pour que je vienne, ça m’intéressait après c’est moi qui ai choisi. Moi j’avais fait le maximum mais je ne détenais pas la décision. Si j’avais détenu la décision j’aurai signe 5 ans… J’aurais peut-être mis une reconversion dans le contrat…
La concurrence ne vous fait pas peur ?Partout où je suis passé il y avait de la concurrence. De Montpellier à Fulham. J’ai fais la moitié de ma carrière à l’étranger, vous n’avez peut-être pas joué à l’étranger mais quand vous arrivez à l’étranger et que vous êtes Français, vous partez avec un handicap par rapport aux joueurs du pays. Il faut renverser les barrières. Là c’est pareil. J’ai un handicap par rapport aux autres parce que j’arrive en milieux de saison, mais ce n’est pas insurmontable. Personne n’est assuré de jouer. Donc on va faire le maximum après on verra. Je ne veux pas de regrets. C’est peut-être mon dernier défit, j’ai 32 ans.
Vous avez été lâché pendant votre blessure ?Non, j’ai beaucoup été aidé par le milieu du foot en l’occurrence les girondins de Bordeaux. J’ai été remis sur pied par le docteur de là bas. Non je n’ai pas été lâché.
Vous connaissez les joueurs à l’OM ?Je connais tous les trentenaires. On a joué soit l’un contre l’autre soit en sélection, après je vais découvrir les plus jeunes comme ils vont me découvrir. Ils n’étaient pas nés quand je jouais… (Rires)
Jean, tu attends quoi de Jérôme ?C’est un garçon qu’on connaît bien dans le football français. Pour nous, l’interrogation c’était sur le plan physique et il nous a donné satisfaction au stage du Lavandou lors des entraînements et du match amical contre Créteil. Maintenant il arrive en milieu de saison, ce n’est jamais facile. Le rythme de la compétition est beaucoup plus vite. Il sait qu’aujourd’hui il y a le départ de Taiwo il va compenser ce départ mais comme je disais à Jérôme, après avec l’arrivée de Taiwo c’est en fonction des matchs qu’il aura fait, de son potentiel, de la satisfaction qu’il aura donné durant ces matchs là. C’est pas dire « Taiwo revient, il perd sa place ». On va essayer de le mettre dans les meilleurs conditions parce que ça ne sera pas facile pour lui de rentrer dans une équipe qui est en place depuis le début de la saison. Il faut qu’il retrouve le rythme de la compétition mais on a confiance en lui par rapport à ce qu’on a vu du joueur, de l’homme… Il va beaucoup nous apporter je pense mais nous on a surtout le souci de le mettre dans les meilleures conditions. Moi je sais qu’il a fait l’unanimité au niveau du club, des dirigeants, du président, de José. Il a passé trois jours en stage il a fait l’unanimité au niveau du groupe. Je suis très content qu’il soit là, je ne lui souhaite que du bonheur durant les 6 mois qu’il va jouer avec nous.
Lorsque Taiwo reviendra Jérôme pourra apporter beaucoup à Taiwo. Taiwo est un jeune joueur, jérôme a beaucoup d’expérience, plus de culture tactique que Taiwo c’est ce qu’on lui reproche aujourd’hui à Taiwo. Demain Jérôme peut devenir un titulaire. Il a plus de polyvalence que Taiwo. On a même essayé de le faire bouger. A gauche « Taï » peut être dans l’axe défensif alors que jérôme c’est plus vers l’avant sur le plan offensif.
Il va jouer dès dimanche ?Oui je pense. C’est difficile peut-être pour lui de faire tout le match, il n’a pas joué de la saison. Physiquement je pense qu’il n’y a pas de souci sur ce qu’on a vu au niveau des entraînements mais on sait que les entraînements c’est une chose, la compétition c’est autre chose. On essaye de le mettre dans les meilleures conditions pour qu’il donne tout son potentiel mais on sait que dans l’immédiat ça va être difficile.
Jérôme, prêt pour dimanche ?C’est pas à moi de répondre à la question. Je sais que j’ai du retard par rapport aux autres parce qu’ils sont là depuis le début de la saison. Je suis venu pour beaucoup travailler, essayer de faire le maximum de matchs et relancer ma carrière. On n’a rien sans rien…
Le départ des africains a incité l’OM à vous engager ?Oui certainement.
Que représente l’OM pour vous ?Toute mon enfance. Je crois que les personnes de ma génération ont été bercées par les années Tapie. En plus je suis Montpelliérain, je suis du Sud donc je ne vais pas vous faire un dessin sur ce que représente l’OM. Je sais qu’aux alentours de Montpellier je fais beaucoup d‘heureux en signant ici.
Vous attirez de nouveaux supporters de Montpellier ?Il y en avait déjà beaucoup. Malheureusement pour Montpellier.
Vous avez évoqué les années Tapie, qu’est ce qui a surtout changé ?Je ne sais pas. J’arrive. J’ai passé une semaine au Lavandou. Ce qui est sur c’est que c’est très, très bien organisé. Je ne m’attendais pas à voir des installations aussi structurées ici par rapport à tout ce qu’on peut dire sur Marseille. Pour le moment je suis surpris par le positif. C’est déjà bien.
www.opiom.netDéjà bonne nouvelle, Jérôme est un Tapiste 8) 8) 8)