Clash RLD/Diouf : l’improbable thèse de Tapiomca. Une comédie marseillaise bientôt adaptée au théâtre.
Avertissement au Public : Tout rapport avec la vérité de l’affaire ne serait que pure coïncidence. Cependant les personnages apparaissant dans cette histoire ne sont pas le pur produit de l’imagination.
LE DECOR
Souvenez-vous, nous sommes en janvier. L’OM sort d’une fin de première saison très compliquée avec notamment 3 défaites à domicile contre le PSG (1-4), contre Lorient (1-3) et contre Nancy (0-3). Robert Louis Dreyfus décide d’une intervention musclée dans la Presse en signifiant que si l’OM ne finit pas premier à la fin de cet exercice, il en tiendra responsable Pape Diouf (Président), José Anigo (Directeur Sportif) et Eric Gerets (entraîneur).
S’ensuient des bons résultats, une fin de saison épique pour caler à la fin, face aux Girondins, la faute aux Lyonnais griffant un dernier coup l’OM, avant de rendre l’âme (du moins pour cette saison, parce que parti comme c’est, ils risquent de retrouver dans les années qui viennent quelques titres de Champion de France ).
Bref revenons donc à notre histoire. L’OM a de bons résultats, finit 2ème. Gerets, en fin de contrat à la fin de la saison se dit vexé en avril qu’on ne lui ait pas donné de nouveau contrat; il tape dans la presse sur Robert Louis Dreyfus, Diouf fait un mini mea culpa. Les supporters sont mécontents, un comité pro-Gerets se met en place, son nom est scandé au Vél’, Diouf est chahuté. Rapidement Deschamps est nommé, les supporters apaisés, Diouf rassuré.
Fin du championnat. Gerets est triste de partir, Deschamps content d’arriver, Diouf revigoré.
Mais quelques jours plus tard, Diouf sèche un Conseil de Surveillance, s’ensuit une bataille par presse interposée entre lui et Vincent Labrune (Président du Conseil de Surveillance et bras droit de RLD concernant l’OM). Diouf est convoqué, les supporters s’enflamment. Soutiennent Diouf à la Vie à la Mort…. Diouf est malgré tout débarqué en ce 17 juin 2009.
Ca ce sont les faits. Maintenant place à l’improbable thèse de Tapiomca. Une partie de poker menteur en 5 actes.
INTRODUCTION
Nous sommes en janvier 2009. Après la fausse vraie - vraie fausse vente à Jack Kachkar de l’OM par Robert Louis Dreyfus (RLD) d’il y a quelques mois, RLD souffrant (mais malgré tout business man), souhaite revendre l’OM, afin de ne plus traîner ce club (qu’il aime peut-être pas en fait). Mais pour cela il faut le rendre plus attractif. Or, un Omniprésident (spéciale dédicace au Canard Enchaîné) comme Diouf aurait de quoi effrayer un repreneur et un Marseillo-Marseillais de l’Oème en tant que OmniDirecteur Sportif comme José Anigo aurait de quoi effrayer plus d’un entraîneur. De plus les piètres résultats de l’OM cette saison le pousse à croire en l’incompétence de Gerets.
RLD se dit à ce moment là qu’il faut trouver un moyen pour virer Diouf, Anigo et Gerets et verrait même d’un bon œil la nomination de Didier Deschamps qu’il a toujours apprécié (peut-être parce que la finale de 1998 est le seul match de foot qu’il ait jamais vu).
Donc RLD décide de mettre un plan machiavélique à exécution.
ACTE 1 : Première salve.
RLD décide donc de donner cette interview dans la presse française, en menaçant directement le trio dirigeant de l’OM et en réclamant impérativement une première ou une seconde place. A ce moment de la saison cela paraît pratiquement impossible. Parallèlement, RLD prend contact avec Deschamps.
ACTE 2 : le départ de Gerets
Malheureusement pour RLD, l’OM redresse la barre en enchaînant les victoires à l’extérieur, fait une série de 7 victoires consécutives, distance Lyon et se bat pour le titre toute la saison. RLD est un peu embêté.
Parallèlement à cela, aucune proposition de prolongation de contrat n’arrive à Gerets. Gerets s’énerve. Diouf de son côté attend de connaître la position de l’actionnaire. Elle n’arrivera jamais. Diouf n’est donc pas en mesure de renouveler le contrat de Gerets rapidement. Gerets fulmine, Gerets craque, Gerets signe en Arabie Saoudite. Diouf se retrouve pris au dépourvu et doit réagir très vite.
ACTE 3 : Deschamps arrive
La colère des supporters monte. Le « Gerets », « Gerets » monte dans les tribunes du Vélodrome. Diouf se sent fragilisé. Diouf tente de démarrer une discussion pour prolonger Gerets. Trop tard ! Gerets a déjà signé en Arabie Saoudite.
Deschamps se présente comme une aubaine, l’actionnaire l’appuie. Mais déjà, Deschamps sait. Deschamps sait qu’il aura les pleins pouvoir et est mis au courant du plan machiavélique de RLD, condition sine qua non pour qu'il signe à l'OM.
Diouf est tout content de présenter Deschamps aux supporters. Les supporters se calment immédiatement. Diouf retrouve du crédit. Pas bon pour RLD !
La fin du championnat est sifflé tout est paisible à l’OM. Diouf, enivré par le succés, déclare même vouloir recruter des joueurs du calibre de Lucho Gonzalez ou Tiago, dont il sait pertinemment au fond de lui qu’il ne pourrait effectivement n’acheter qu’un orteil. Et encore que de l’un des deux. Mais il s’en fout Diouf. Il plane.
ACTE 4 : La revanche de RLD
RLD fâché que son plan n’ait pas fonctionné, décide d’opter pour le plan B. Faire entrer son porte flingue à l’OM dans l’histoire, Vincent Labrune, Président du Conseil de Surveillance.
Il lui demande de fixer à l’arrache un Conseil de Surveillance (conseil auquel Pape Diouf de part ses fonctions est obligé d’y assister) et faire en sorte que Diouf ne puisse pas y aller.
Ca tombe bien. L’OM vient de gagner le championnat de France des moins de 16 ans et Pape Diouf, de par sa fonction est obligé d’y assister. Labrune décide donc de fixer à l’arrache un Conseil de Surveillance à ce moment là. Diouf n’est donc pas présent. Labrune fait l’offusqué et fait mine de se plaindre à RLD. RLD reprend les cartes en main d’autant plus que Diouf, l’hyperprésident de l’OM, gonflé à bloc après la fin de saison Marseillaise et l’arrivée de Deschamps, veut montrer à Labrune qu’il n’y a qu’un patron à l’OM, lui. Diouf est pris au piège.
ACTE 5: La Dernière Messe.
Un arbitrage est demandé à RLD. RLD jubile, il y est. Hannibal va voir encore son plan rouler.
Mais catastrophe ! La rumeur d’un probable départ de Diouf sème le trouble chez les supporters. Ces derniers, gonflés à bloc par les médias (qui aime bien Diouf et que Diouf aime d’ailleurs aussi beaucoup), y vont chacun de sa pétition, chacun de son action, afin que le sacro-sain et tant aimé Pape reste à l’OM.
RLD ne peut plus faire machine arrière. Il signifie ce 17 juin 2009 sa dernière messe au bon Pape.
FINAL
Les supporters enflammés par la décision de l’actionnaire vont se rebeller un jour, une semaine ou un mois. Ils menaceront de tout le club : désabonnement à Canal , non réabonnement au Stade, manifestations, etc… Mais l’Amour du Club sera au final plus fort. Ils accueuilleront avec défiance Charles Villeneuve et hausseront légèrement les épaules quand ils apprendront le départ d’Anigo.
Mais au final, RLD aura gagné. Il aura mis en place un club avec la hiérarchie qu’il souhaitait afin que le club soit plus vendeur (dans le sens le vendre à quelqu’un hein ! parce que pour les résultats sportifs il s’en fout un peu !). Un Président mou et un bel entraîneur super attractif. L’OM sera vendu dans l’été et tout rentrera dans l’ordre.
Clap de fin sur l’épisode RLD ou l’épiphénomène RLD à l’OM, comme on veut.
Avertissement au Public : Tout rapport avec la vérité de l’affaire ne serait que pure coïncidence. Cependant les personnages apparaissant dans cette histoire ne sont pas le pur produit de l’imagination.
LE DECOR
Souvenez-vous, nous sommes en janvier. L’OM sort d’une fin de première saison très compliquée avec notamment 3 défaites à domicile contre le PSG (1-4), contre Lorient (1-3) et contre Nancy (0-3). Robert Louis Dreyfus décide d’une intervention musclée dans la Presse en signifiant que si l’OM ne finit pas premier à la fin de cet exercice, il en tiendra responsable Pape Diouf (Président), José Anigo (Directeur Sportif) et Eric Gerets (entraîneur).
S’ensuient des bons résultats, une fin de saison épique pour caler à la fin, face aux Girondins, la faute aux Lyonnais griffant un dernier coup l’OM, avant de rendre l’âme (du moins pour cette saison, parce que parti comme c’est, ils risquent de retrouver dans les années qui viennent quelques titres de Champion de France ).
Bref revenons donc à notre histoire. L’OM a de bons résultats, finit 2ème. Gerets, en fin de contrat à la fin de la saison se dit vexé en avril qu’on ne lui ait pas donné de nouveau contrat; il tape dans la presse sur Robert Louis Dreyfus, Diouf fait un mini mea culpa. Les supporters sont mécontents, un comité pro-Gerets se met en place, son nom est scandé au Vél’, Diouf est chahuté. Rapidement Deschamps est nommé, les supporters apaisés, Diouf rassuré.
Fin du championnat. Gerets est triste de partir, Deschamps content d’arriver, Diouf revigoré.
Mais quelques jours plus tard, Diouf sèche un Conseil de Surveillance, s’ensuit une bataille par presse interposée entre lui et Vincent Labrune (Président du Conseil de Surveillance et bras droit de RLD concernant l’OM). Diouf est convoqué, les supporters s’enflamment. Soutiennent Diouf à la Vie à la Mort…. Diouf est malgré tout débarqué en ce 17 juin 2009.
Ca ce sont les faits. Maintenant place à l’improbable thèse de Tapiomca. Une partie de poker menteur en 5 actes.
INTRODUCTION
Nous sommes en janvier 2009. Après la fausse vraie - vraie fausse vente à Jack Kachkar de l’OM par Robert Louis Dreyfus (RLD) d’il y a quelques mois, RLD souffrant (mais malgré tout business man), souhaite revendre l’OM, afin de ne plus traîner ce club (qu’il aime peut-être pas en fait). Mais pour cela il faut le rendre plus attractif. Or, un Omniprésident (spéciale dédicace au Canard Enchaîné) comme Diouf aurait de quoi effrayer un repreneur et un Marseillo-Marseillais de l’Oème en tant que OmniDirecteur Sportif comme José Anigo aurait de quoi effrayer plus d’un entraîneur. De plus les piètres résultats de l’OM cette saison le pousse à croire en l’incompétence de Gerets.
RLD se dit à ce moment là qu’il faut trouver un moyen pour virer Diouf, Anigo et Gerets et verrait même d’un bon œil la nomination de Didier Deschamps qu’il a toujours apprécié (peut-être parce que la finale de 1998 est le seul match de foot qu’il ait jamais vu).
Donc RLD décide de mettre un plan machiavélique à exécution.
ACTE 1 : Première salve.
RLD décide donc de donner cette interview dans la presse française, en menaçant directement le trio dirigeant de l’OM et en réclamant impérativement une première ou une seconde place. A ce moment de la saison cela paraît pratiquement impossible. Parallèlement, RLD prend contact avec Deschamps.
ACTE 2 : le départ de Gerets
Malheureusement pour RLD, l’OM redresse la barre en enchaînant les victoires à l’extérieur, fait une série de 7 victoires consécutives, distance Lyon et se bat pour le titre toute la saison. RLD est un peu embêté.
Parallèlement à cela, aucune proposition de prolongation de contrat n’arrive à Gerets. Gerets s’énerve. Diouf de son côté attend de connaître la position de l’actionnaire. Elle n’arrivera jamais. Diouf n’est donc pas en mesure de renouveler le contrat de Gerets rapidement. Gerets fulmine, Gerets craque, Gerets signe en Arabie Saoudite. Diouf se retrouve pris au dépourvu et doit réagir très vite.
ACTE 3 : Deschamps arrive
La colère des supporters monte. Le « Gerets », « Gerets » monte dans les tribunes du Vélodrome. Diouf se sent fragilisé. Diouf tente de démarrer une discussion pour prolonger Gerets. Trop tard ! Gerets a déjà signé en Arabie Saoudite.
Deschamps se présente comme une aubaine, l’actionnaire l’appuie. Mais déjà, Deschamps sait. Deschamps sait qu’il aura les pleins pouvoir et est mis au courant du plan machiavélique de RLD, condition sine qua non pour qu'il signe à l'OM.
Diouf est tout content de présenter Deschamps aux supporters. Les supporters se calment immédiatement. Diouf retrouve du crédit. Pas bon pour RLD !
La fin du championnat est sifflé tout est paisible à l’OM. Diouf, enivré par le succés, déclare même vouloir recruter des joueurs du calibre de Lucho Gonzalez ou Tiago, dont il sait pertinemment au fond de lui qu’il ne pourrait effectivement n’acheter qu’un orteil. Et encore que de l’un des deux. Mais il s’en fout Diouf. Il plane.
ACTE 4 : La revanche de RLD
RLD fâché que son plan n’ait pas fonctionné, décide d’opter pour le plan B. Faire entrer son porte flingue à l’OM dans l’histoire, Vincent Labrune, Président du Conseil de Surveillance.
Il lui demande de fixer à l’arrache un Conseil de Surveillance (conseil auquel Pape Diouf de part ses fonctions est obligé d’y assister) et faire en sorte que Diouf ne puisse pas y aller.
Ca tombe bien. L’OM vient de gagner le championnat de France des moins de 16 ans et Pape Diouf, de par sa fonction est obligé d’y assister. Labrune décide donc de fixer à l’arrache un Conseil de Surveillance à ce moment là. Diouf n’est donc pas présent. Labrune fait l’offusqué et fait mine de se plaindre à RLD. RLD reprend les cartes en main d’autant plus que Diouf, l’hyperprésident de l’OM, gonflé à bloc après la fin de saison Marseillaise et l’arrivée de Deschamps, veut montrer à Labrune qu’il n’y a qu’un patron à l’OM, lui. Diouf est pris au piège.
ACTE 5: La Dernière Messe.
Un arbitrage est demandé à RLD. RLD jubile, il y est. Hannibal va voir encore son plan rouler.
Mais catastrophe ! La rumeur d’un probable départ de Diouf sème le trouble chez les supporters. Ces derniers, gonflés à bloc par les médias (qui aime bien Diouf et que Diouf aime d’ailleurs aussi beaucoup), y vont chacun de sa pétition, chacun de son action, afin que le sacro-sain et tant aimé Pape reste à l’OM.
RLD ne peut plus faire machine arrière. Il signifie ce 17 juin 2009 sa dernière messe au bon Pape.
FINAL
Les supporters enflammés par la décision de l’actionnaire vont se rebeller un jour, une semaine ou un mois. Ils menaceront de tout le club : désabonnement à Canal , non réabonnement au Stade, manifestations, etc… Mais l’Amour du Club sera au final plus fort. Ils accueuilleront avec défiance Charles Villeneuve et hausseront légèrement les épaules quand ils apprendront le départ d’Anigo.
Mais au final, RLD aura gagné. Il aura mis en place un club avec la hiérarchie qu’il souhaitait afin que le club soit plus vendeur (dans le sens le vendre à quelqu’un hein ! parce que pour les résultats sportifs il s’en fout un peu !). Un Président mou et un bel entraîneur super attractif. L’OM sera vendu dans l’été et tout rentrera dans l’ordre.
Clap de fin sur l’épisode RLD ou l’épiphénomène RLD à l’OM, comme on veut.
Dernière édition par shura le Jeu 18 Juin - 16:28, édité 4 fois