Patrice Loko.
Patrice Loko a pris son envol chez les Canaris, aux côtés des Karembeu, Ouédec, Pedros et consorts. Mais sa carrière aura été jalonnée d’au moins autant de bas que de hauts, tant sur le terrain qu’en dehors.
Ses premiers pas professionnels, il les fît à Nantes, à l’époque où Deschamps galopait encore sur la pelouse de la Beaujoire, en fêtant sa première apparition pro au cours de la saison 88-89. C’est à partir de la saison suivante qu’il fît son trou et devînt indéboulonnable sur le front de l’attaque du FCNA. Dès 1993, année faste du football français, (n’est-ce pas Boli ? Euh Kostadinov pardon), il fut invité à troquer son habit jaune et vert des Canaris pour le maillot Bleu du Coq. Tout va bien dans le meilleur des mondes pour encore quelques temps. En 1995, il participe à l’épopée Nantaise, avec à la clé le titre de Champion de France (32 matchs d’invincibilité) et celui de meilleur buteur avec 22 buts. Il est alors transféré au PSG, et là, c’est le drame...
Car en parallèle de ses performances footballistiques plus qu’honorables, ponctuées par la victoire en finale de la Coupe des Coupes face à l’ogre Viennois en 1996 (et à la participation à l’Euro’96 anglais qui vit la naissance des Nedved et autres Poborsky) vinrent se greffer de fâcheux problèmes de comportements.
Soir de Juillet, grosse séance d’entraînement à la 3ème mi-temps dans un bar parisien, Loko nous sort un coup de maître : « outrage, rébellion, dégradations volontaires, violences et voies de fait », le tout sublimé par une exhibition de son « canari » lors de sa garde à vue. Le lendemain, un journal se risqua même à un ravissant « Oh Lokochon ». Tout travail méritant salaire, cette incartade (ajoutée à une dépression due à des coups durs personnels) lui vaudra 2 mois en hôpital psychiatrique. Patrice Loko, ou comment passer du coq à l’âne en quelques mois... ?
A partir de là, sa carrière se verra quelque peu « freinée » selon ses propres dires. Il sera prêté à Lorient, où ses performances (9 buts en 20 matchs) lui permettront de rejouer à Paris l’année suivante, mais pas assez fréquemment pour lui faire envisager un quelconque avenir dans le club de la capitale. Il sera acheté par « Loulou la brocante » pour évoluer à Montpellier avec ses anciens compères Ouédec Pedros et même Decroix. Mais les automatismes avaient visiblement rouillé, puisque le club de la Paillade fût rétrogradé en D2. Clash avec Loulou qui reprochait à son ancien chouchou un manque d’investissement. Il fût mis à l’écart du groupe jusqu’à ce que Lyon le recrute. Là encore, l’aventure tourna court, une saison dans le club Rhôdanien, et on refait ses valises pour le pays de l’andouillette. Bienvenue à Troyes ! 27 matchs et 8 buts plus tard, on le re-retrouve chez les Merlus en L2. Il y passera 1 saison et demie. Son dernier challenge fût sur l’Île de Beauté avec l’AC Ajaccio. Des apparitions trop rares mettront définitivement fin à sa carrière.
C’est donc sur une petite impression de gâchis, mais sans regret, que Patrice Loko raccrocha les crampons sans avoir pu faire profiter de son talent hors de nos frontières, comme Ouédec en Chine. Il arrête tout de même avec un palmarès qui en ferait rêver plus d’un.
Aujourd’hui, il collabore avec son frère, William, ancien pro, en tant qu’agent de joueurs.
Bon vent glorieux canari...
En partenariat avec
Patrice Loko a pris son envol chez les Canaris, aux côtés des Karembeu, Ouédec, Pedros et consorts. Mais sa carrière aura été jalonnée d’au moins autant de bas que de hauts, tant sur le terrain qu’en dehors.
Ses premiers pas professionnels, il les fît à Nantes, à l’époque où Deschamps galopait encore sur la pelouse de la Beaujoire, en fêtant sa première apparition pro au cours de la saison 88-89. C’est à partir de la saison suivante qu’il fît son trou et devînt indéboulonnable sur le front de l’attaque du FCNA. Dès 1993, année faste du football français, (n’est-ce pas Boli ? Euh Kostadinov pardon), il fut invité à troquer son habit jaune et vert des Canaris pour le maillot Bleu du Coq. Tout va bien dans le meilleur des mondes pour encore quelques temps. En 1995, il participe à l’épopée Nantaise, avec à la clé le titre de Champion de France (32 matchs d’invincibilité) et celui de meilleur buteur avec 22 buts. Il est alors transféré au PSG, et là, c’est le drame...
Car en parallèle de ses performances footballistiques plus qu’honorables, ponctuées par la victoire en finale de la Coupe des Coupes face à l’ogre Viennois en 1996 (et à la participation à l’Euro’96 anglais qui vit la naissance des Nedved et autres Poborsky) vinrent se greffer de fâcheux problèmes de comportements.
Soir de Juillet, grosse séance d’entraînement à la 3ème mi-temps dans un bar parisien, Loko nous sort un coup de maître : « outrage, rébellion, dégradations volontaires, violences et voies de fait », le tout sublimé par une exhibition de son « canari » lors de sa garde à vue. Le lendemain, un journal se risqua même à un ravissant « Oh Lokochon ». Tout travail méritant salaire, cette incartade (ajoutée à une dépression due à des coups durs personnels) lui vaudra 2 mois en hôpital psychiatrique. Patrice Loko, ou comment passer du coq à l’âne en quelques mois... ?
A partir de là, sa carrière se verra quelque peu « freinée » selon ses propres dires. Il sera prêté à Lorient, où ses performances (9 buts en 20 matchs) lui permettront de rejouer à Paris l’année suivante, mais pas assez fréquemment pour lui faire envisager un quelconque avenir dans le club de la capitale. Il sera acheté par « Loulou la brocante » pour évoluer à Montpellier avec ses anciens compères Ouédec Pedros et même Decroix. Mais les automatismes avaient visiblement rouillé, puisque le club de la Paillade fût rétrogradé en D2. Clash avec Loulou qui reprochait à son ancien chouchou un manque d’investissement. Il fût mis à l’écart du groupe jusqu’à ce que Lyon le recrute. Là encore, l’aventure tourna court, une saison dans le club Rhôdanien, et on refait ses valises pour le pays de l’andouillette. Bienvenue à Troyes ! 27 matchs et 8 buts plus tard, on le re-retrouve chez les Merlus en L2. Il y passera 1 saison et demie. Son dernier challenge fût sur l’Île de Beauté avec l’AC Ajaccio. Des apparitions trop rares mettront définitivement fin à sa carrière.
C’est donc sur une petite impression de gâchis, mais sans regret, que Patrice Loko raccrocha les crampons sans avoir pu faire profiter de son talent hors de nos frontières, comme Ouédec en Chine. Il arrête tout de même avec un palmarès qui en ferait rêver plus d’un.
Aujourd’hui, il collabore avec son frère, William, ancien pro, en tant qu’agent de joueurs.
Bon vent glorieux canari...
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