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    L'OM des affaires...

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    Message par Invité Sam 11 Mar - 19:09

    Si l'OM m'était comptée
    Par Brice TOLLEMER, de Football.fr
    le 11/03/2006

    Robert Louis-Dreyfus risque 5 ans de prison dans le procès des comptes de l'OM. Lundi s'ouvre à Marseille le procès des comptes de l'OM. Aux côtés de Robert Louis-Dreyfus, actionnaire majoritaire du club, et Rolland Courbis, ancien entraîneur du club, douze autres prévenus devraient se trouver dans le box des accusés, dont Jean-Michel Roussier et Yves Marchand, anciens dirigeants du club phocéen. 6 ans d'instruction ont permis ce procès, qui doit faire la lumière sur le détournement de 22 millions d'euros, portant sur une quinzaine de transferts de joueurs de 1997 à 1999...

    L'affaire Dreyfus ?

    Le 13 décembre 1996, le milliardaire suisse Robert Louis-Dreyfus devient président de l'OM. Un peu moins de dix ans plus tard, RLD est mis en examen pour abus de biens sociaux, il risque cinq ans de prison et 375 000 euros d'amende. Après avoir dépensé 192 millions d'euros pour un club qui ne lui a rapporté qu'une coupe de l'Intertoto, le voici en première ligne d'un procès en correctionnelle. Décidément, l'OM est un fiasco pour l'homme d'affaires. Non seulement il lui coûte énormément d'investissements, mais en plus il le met juridiquement en danger. La case justice semble être un passage obligé pour tous les dirigeants du club marseillais.

    Un système mafieux

    L'instruction, qui a duré six années, porte sur les années 1997-1999. Au cours de cette période, une somme totale de 22 millions d'euros aurait été détournée sur l'argent d'une quinzaine de transferts de joueurs, comme ceux de Laurent Blanc, Fabrizio Ravanelli ou bien encore de Claude Makelele. En fait, le système était simple : on gonflait volontairement le prix des joueurs, afin de dégager d'importantes commissions qui atterrissaient dans la poche de différents intermédiaires (agents, dirigeants, entraîneurs). Ces manœuvres trompaient à la fois le fisc, la Fifa et la sécurité sociale. Par exemple, un joueur qui valait 10 millions d'euros voyait son prix monter à 15 millions, ce qui permettait de dégager 5 millions d'euros que se partageaient les différents intermédiaires.

    Courbis repetita

    Au cœur de ces montages financiers ressurgit le nom de l'ancien technicien du club. Déjà mis en cause dans les comptes de Toulon, Rolland Courbis se voit reprocher des rémunérations cachées dans le cadre des transferts de sept joueurs de l'OM. A la tête de l'équipe de 1997 à 1999, il encourt cinq ans de prison pour « complicité d'abus de biens sociaux, faux et recel d'abus de biens sociaux".

    Ce procès devrait durer une quinzaine de jours, et révéler les fonctionnements douteux qui entourent le système de transferts dans le monde du football. Car si Marseille est encore sous les feux de l'actualité judiciaire, il ne faudrait pas croire que c'est l'exception qui confirme la règle. L'existence de commissions occultes et le statut particulier de certains agents de joueurs ne sont pas localisées seulement dans le sud de la France.
    Quant à Robert Louis-Dreyfus, s'il ne semble pas être l'origine de ce type de malfaçons, il devra répondre de sa responsabilité en tant qu'actionnaire majoritaire du club et en tant que président durant la période incriminée. Notamment quand à ses liens avec certaines personnes en première ligne dans ces détournements de fonds.


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    Message par Invité Dim 12 Mar - 13:33

    Concernant le procès de l’OM pédiode RLD et Courbis : « Ceux qui attendent que la vérité soit étalée vont être déçus. » prévient-il encore… « Sauf si les prévenus font le choix de dire ; c’est Dreyfus, comme ils l’ont pourtant tous fait sur les PV d’instruction. Même Me Angeloglou son avocat l’a dit ! »
    Selon lui, dès qu’il s’agira de faits précis, RLD se bornera à dire « j’étais pas là, j’étais pas au courant ». et les voleurs de dire « c’était les ordre »
    Il est « un faible » et « certainement pas l’homme le plus honnête que j’ai vu. J’ai des preuves qu’il a mis aussi la main dedans ».

    Il pronostique une amende et une peine de sursis. Il dit aussi qu’il aurait aidé RLD s’il s’était excusé pour ses déclas sur Dubiton.
    Selon lui, RLD est protégé car c’est une homme important dans la ville,. Une protection qui semble étonner Christian Rodat. Il fait un parallèle sur les dossiers ds HLM à Paris, pour lequel il possède aussi des preuves. Il évoque aussi sa démission, son rôle dans l’affaire Nouma. Les arcanes des motages financiers sont largement évoqués. Les luttes internes aussi.

    Pour lui, « les joueurs prennent des tonnes et ne vont jamais devant le juge. »
    Pour le procès qui commence lundi, « je comprends bien l’abus de biens sociaux, mais pas le recel puisqu’il n’y a aucun recelleur »… On ne sait jamais où est allé l’argent, on ne peut savoir qui en profite.

    Son rôle durant ce procès reste encore à définir. Lui même ne comprend pas pourquoi il n’est pas appelé par l’accusation alors qu’il dit « tout savoir »

    Bref, il ne croit pas en ce procès.
    Il balance à bloc d’infos sur le système Bouchet, nous livre les petits secrets comptables de la gestion du content suisse. Primes de départ, commissions occultes, argent disséminé dans de nombreux pays…
    Il brise l’argument « aberrant » de l’argent investi au club par « Le Milliardaire » comme caution de son honnêteté. Et s’en explique via la théorie des « amis commerçants. »
    « Les déficits cumulés en 10 années correspondent au montant des sommes investies ».

    La seule qualité qu’il trouve à RLD est sa dilligence. L’anecdote du chéque de 15M€ sur un chéquier torchon est irrésistible !

    L’OM at-il transgressé les règles dans l’intérêt sportif ou dans un intérêt plus personnel ? C’est la grande question qui tourne autour de ce très attendu procès des comptes de l’OM.

    Pierre Dubiton, preuve à l’appui, confirme que c’est le lot de tout le football français. Il recommande d’aller aussi chercher du côté de Paris et pas qu’à l’OM. Car entre Marseille et Paris, « c’est le jour et la nuit ».

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    Message par KeKe Lun 13 Mar - 14:10

    L'OM des affaires... 060313100353.v0f5m0ve0b

    MARSEILLE, 13 mars 2006 (AFP) - - Deux incidents d'audience concernant l'actionnaire principal Robert Louis-Dreyfus et l'agent de joueurs Jean-François Larios, débouchant sur deux suspensions, sont intervenus lundi matin dès l'ouverture du procès des transferts suspects à l'Olympique de Marseille (L1 de football).

    Le premier a concerné Jean-François Larios qui a contesté avoir reçu sa mise en examen et ses convocations pour être entendu dans les bonnes formes.

    (publicité)
    Larios, impliqué dans les transferts présumés frauduleux de Rojas Mendoza et Cyril Domoraud, a demandé à être recité, et le président du tribunal Vincent Turbeaux lui a accordé le droit de quitter l'audience, affirmant dans un premier temps qu'il serait cité à nouveau "dans les mois qui viennent".

    Le président a ensuite précisé que, malgré l'absence de Larios, le tribunal sera "saisi" des dossiers le concernant et qu'il avait commis "une erreur de langage" en affirmant qu'il serait cité dans une autre audience.

    A la suite de cet incident, Robert Louis-Dreyfus, appelé à la barre après Larios selon l'ordre alphabétique, a demandé et obtenu une suspension d'audience.

    L'un de ses avocats, Jean Veil, au retour de cette deuxième suspension, a regretté le départ de Larios, estimant que cela constituait "un préjudice" pour son client, car Larios "a exprimé, lors de la seule fois où il a été entendu, que Robert Louis-Dreyfus ignorait les faits" qui lui sont reprochés.

    "Mais pour ne pas donner le sentiment qu'il fuyait l'audience, Robert-Louis Dreyfus a décidé de rester", a poursuivi Me Veil.

    bien joué le coul de l'echarpe 😠 😠 😠 :devil: :devil:
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    Message par shura Lun 13 Mar - 15:05

    C'est qui Rojas Mendoza L'OM des affaires... 706265
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    Message par Invité Lun 13 Mar - 15:18

    « Nous entretenons des relations régulières avec l'OM et nous avons l'habitude des dossiers complexes », sourit un magistrat marseillais. Après l'affaire Tapie, qui avait conduit l'ancien ministre en prison, une fois encore les comptes du club de foot phocéen vont être examinés à la loupe par la justice. L'enquête a débuté en 1998 et l'instruction, menée par le juge Franck Landou, a duré plus de six ans. Elle a porté sur des « surfacturations, des fausses factures et des réglements occultes » liés à quinze transferts de joueurs entre 1997 et 1999, dont ceux de Claude Makelele, Laurent Blanc, Christophe Dugarry, l'Italien Fabrizio Ravanelli et le Ghanéen Artur Moses. Selon un rapport de la police judiciaire, l'OM a surfacturé de 20 % le stransferts de Dugarry et de Ravaneli, soit la coquette somme de 2,7 millions d'euros. Courbis, d'après les policiers, aurait « perçu une somme de 300.000 euros directement liée aux transferts de ces deux joueurs » de la part d'un ancien agent de joueurs Luciano d'Onofrio.


    Peu d'amateurs de ballon rond connaissent l'Argentin Pablo Calandria. A l'époque, l'Olympique de Marseille l'a acheté en Angleterre à une société basée dans les îles Vierges britanniques, un paradis fiscal, alors que le joueur se trouvait libre de tout contrat. Avec deux de ses copains Argentins, il a coûté la bagatelle de 11,3 millions d'euros d'indemnités. Pour d'autres, les circuits financiers transitaient par le Panama. Au total, l'ordonnance de renvoi devant la tribunal correctionnel évalue à 22 millions d'euros les sommes détournées en deux ans, qui finissaient toujours par revenir dans des poches après un petit blanchiment. A la manoeuvre, selon les magistrats, toujours le même homme, Rolland Courbis, entraîneur du club entre juillet 1997 et novembre 1999.


    Commissions occultes



    Récemment limogé d'Ajaccio, ce grand flambeur nie : « S'il y a eu des irrégularités dans certains transferts, on en discutera. Moi ce que je sais, c'est que je n'en ai pas commises », a-t-il déclaré récemment au journal « La Provence ». « S'il y a eu des astuces traditionnelles » - on appréciera le terme - « pour économiser les charges et défiscaliser les joueurs, ce n'est pas moi qui pourrait répondre. Il faudrait pouvoir poser la questions à d'autres. Je ne vais pas pouvoir répondre à la place des absents ». Visés sans les nommer, les joueurs dont aucun n'est poursuivi. On ne touche pas impunément à des champions du monde !


    Quatorze personnes comparaissent à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 31 mars devant la justice. L'actionnaire majoritaire de l'OM, Robert Louis-Dreyfus, bien qu'il ait investi 150 millions d'euros sur ses fonds propres, propriétaire également d'une société de téléphonie et d'Adidas, est poursuivi pour abus de biens sociaux, alors que Courbis, qui n'entend pas servir de bouc-émissaire, est prévenu de complicité d'abus de biens sociaux, faux, recel et recel d'abus de biens sociaux. Plusieurs personnes impliquées dans l'affaire ont affirmé qu'il aurait perçu de l'argent sur certains transferts, notamment sur celui de Moser. « Rolland Courbis a reconnu ouvertement qu'il recevait une commission occulte par l'intermédiaire des honoraires versés à certains agents », a ainsi expliqué aux policiers du SRPJ de Marseille Guy d'Arbonneau, ex-directeur administratif de l'OM.


    La multiplication des intermédiaires dans le cadre des transferts a conduit à la mise en place de pratiques frauduleuses, dès lors que les droits des joueurs sont partagés entre une société, un club, un ou plusieurs agents. Et tous souhaitent être rémunérés. C'est pourquoi, Louis-Dreyfus et Courbis côtoieront sur le banc des prévenus deux anciens présidents délégués de l'OM, Yves Marchand et Jean-Michel Roussier, ainsi que l'ancien directeur sportif des Girondins de Bordeaux, Charles Camporro, et neuf agents de joueurs ou intermédiaires, tous devant répondre de faux et usages de faux, complicité et recel d'abus de biens sociaux.


    Coïncidence troublante, Charles Camporro a démissionné de son poste après le récent match Bordeaux-Metz et s'est envolé au Brésil avec femme et enfants. « Cela n'a rien à voir », s'insurge son avocat, Me Philippe Sol. « Il sera présent tout au long du procès et j'entends bien obtenir la relaxe. Au pire, une sanction symbolique. Il a rendu service à Rolland Courbis sur le transfert à Düsseldorf d'Artur Moses en adressant un fax au club allemand pour signifier que les Girondins étaient intéressés par ce joueur ».


    Pivot du système selon l'accusation, l'ancien entraîneur marseillais ne s'en formalise pas pour autant : « Il a pu, peut-être, arriver au club de réaliser des montages financiers. Mais si cela s'est pratiqué, cela a pu l'être avant, pendant ou après ma présence au club. Je ne comprends pas que l'on se focalise sur la période 1997-1999 ». Avant, une autre affaire a déjà été jugée avec la condamnation à une peine de prison de Bernard Tapie (lire ci-dessous).


    Pour l'instant, Courbis avec sa faconde habituelle joue les matamore et dit attendre « sereinement » le procès. « Le juge d'instruction peut être comparé à un arbitre. Le tribunal correctionnel peut être comparé au système vidéo que nous n'avons pas dans le football. On verra à l'audience si à l'OM des buts ont été inscrits de la main durant ces deux années-là ».


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    Message par KeKe Lun 13 Mar - 15:51

    11 millions calendria :blink: :blink: surtout que c pas celui du stade francais :help: :help: :help:
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    Message par Invité Lun 13 Mar - 16:37

    11 M€ alors qu'il était libre et nul, c'est pas très très bien joué...
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    Message par Ouin² Lun 13 Mar - 22:15

    L'OM des affaires... Supp_om_1

    Moi je le soutiens pas :blink: :blink: :blink:
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    Message par Ouin² Lun 13 Mar - 22:51

    Il risque quoi dans le pire des cas RLD ??

    Répondez sérieusement svp :blink:
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    Message par KeKe Lun 13 Mar - 22:55

    Nasri13 a écrit:Il risque quoi dans le pire des cas RLD ??

    Répondez sérieusement svp :blink:

    en 1997 tapie a eu du ferme , mais dans ce genre d'affaire il aura surement du sursis :devil: :devil:
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    Message par Ouin² Lun 13 Mar - 22:58

    Don kekeman a écrit:
    Nasri13 a écrit:Il risque quoi dans le pire des cas RLD ??

    Répondez sérieusement svp :blink:

    en 1997 tapie a eu du ferme , mais dans ce genre d'affaire il aura surement du sursis :devil: :devil:

    :bye2: :bye2: :bye2: :bye2: :bye2:

    Bon bah on va encore se le tapper pendant 10 ans :ninja: :omg:
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    Message par Invité Mar 14 Mar - 0:13

    Nasri13 a écrit:
    Don kekeman a écrit:
    Nasri13 a écrit:Il risque quoi dans le pire des cas RLD ??

    Répondez sérieusement svp :blink:

    en 1997 tapie a eu du ferme , mais dans ce genre d'affaire il aura surement du sursis :devil: :devil:

    :bye2: :bye2: :bye2: :bye2: :bye2:

    Bon bah on va encore se le tapper pendant 10 ans :ninja: :omg:
    d apres certains medias il ne rique que du sursis 😕
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    Message par Invité Mar 14 Mar - 11:10

    Louis-Dreyfus nie son implication au procès des comptes de l'OM

    «Je discutais l'enveloppe du transfert, après je n'intervenais que très rarement. Je ne participais pas aux négociations», s'est défendu le principal actionnaire du clu au premier jour d'audience.

    Par Jean-François ROSNOBLET

    lundi 13 mars 2006 (Reuters - 18:36)



    ARSEILLE - L'actionnaire majoritaire de l'Olympique de Marseille, Robert Louis-Dreyfus, a nié au premier jour du procès des comptes du club phocéen avoir été au courant des prétendues malversations financières entourant une quinzaine de transferts de joueurs dans les années 1990.

    "Je discutais l'enveloppe du transfert, après je n'intervenais que très rarement. Je ne participais pas aux négociations", a affirmé le grand argentier de l'OM devant le tribunal correctionnel de Marseille.

    Selon le témoignage de l'ancien président délégué Jean-Michel Roussier, Robert Louis-Dreyfus était toutefois "systématiquement" associé à toutes les discussions sur les transferts, qu'il a très largement contribué à financer.

    Entre le 31 avril 1997 et le 3 janvier 2002, près de 135 millions d'euros ont ainsi directement transité du compte courant de Louis-Dreyfus de la BNP-Paribas de Zurich vers les caisses de l'OM.

    Louis-Dreyfus, qui dit s'être "investi dans la pérennité du club", a toujours nié avoir connaissance de malversations dans la quinzaine de transferts douteux réalisés entre 1997 et 1999.

    Parmi ces transferts figurent ceux de Laurent Blanc, Christophe Dugarry et Claude Makelele, qui seront au centre des débats durant les trois semaines du procès.

    Le reste de la journée a été largement consacré à cerner le contexte au sein du club à la fin des années 1990, date de son rachat par Louis-Dreyfus.

    "LÉGÈRETÉS DE GESTION"

    Le principal actionnaire de l'OM a longuement expliqué les raisons de son implication dans le club phocéen.

    "A l'époque, j'étais président du directoire d'Adidas. Nike avait annoncé sa volonté de devenir le n°1 du foot mondial et c'était notre seul leadership", a-t-il dit.

    Pour contrer les manoeuvres de son concurrent, qui a présenté une candidature au rachat du club par l'intermédiaire d'IMG Mc Cormack, "RLD" a donc repris pour 20 millions de francs (3,050 millions d'euros) les 200.000 actions du club placé en liquidation judiciaire en juillet 1995.

    "Dix ans après, je suis toujours là. On a toujours payé rubis sur ongle et c'est l'un des seuls clubs français qui n'a aucune dette", a-t-il précisé.

    Le président Vincent Turbeaux a pour sa part préféré évoquer les "légèretés d'une gestion" qui a conduit les 14 prévenus, dont l'ancien entraîneur Rolland Courbis, sur le banc du tribunal correctionnel.

    "Cette année, Chelsea a perdu plus de 200 millions d'euros sur les achats et les transferts. Ce que je regrette, c'est d'avoir fait les mauvais choix", a encore déclaré Louis-Dreyfus.

    "Le vrai problème est de ne pas avoir eu la régularité sportive espérée. Marseille est aussi un club assez difficile à gérer, un club où l'on subit une certaine pression des supporters", a-t-il doucement ajouté.

    Louis-Dreyfus avait décidé en matinée de comparaître en dépit d'un défaut de citation correcte.

    L'ancien international français devenu agent de joueurs Jean-François Larios a pour sa part préféré ne pas comparaître.


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    Message par shura Mar 14 Mar - 15:54

    Procès de l'OM: polémique sur la conférence de presse du procureur
    Mis en ligne le 14/03/2006 à 10:15
    - - - - - - - - - - -

    MARSEILLE (AFP)

    Une polémique a surgi mardi à l'ouverture du deuxième jour du procès des transferts suspects de l'OM au lendemain d'une conférence de presse du procureur de la République Jacques Beaume indiquant que le "rôle social" du club serait pris en compte dans les réquisitions.
    "RLD n'est pas une vedette de la chanson, il vient pour se faire juger, il ne demande pas de mansuétude particulière", a déclaré en tout début d'audience Jean Veil, l'un des avocats de l'actionnaire principal du club.
    "Je vous demande de faire comme moi, d'avoir une relative confiance dans la justice de votre pays et qu'elle s'applique dans le respect des principes constitutionnels", lui a répondu le président de la 6e chambre du tribunal correctionnel Vincent Turbeaux.
    "J'espère que vous n'insinuez pas que la justice ne soit pas rendue dans le respect des principes constitutionnels", a ajouté le magistrat.
    Le procureur de la République Jacques Beaume a expliqué lundi soir lors d'une conférence de presse qu'"à Marseille, l'OM a un statut particulier". "Sur le plan de la symbolique, de la politique marseillaise, de l'ordre public, de l'équilibre social, de l'ensemble de ce qui fait la vie marseillaise (...) Oui, le rôle de l'OM à Marseille sera présent dans les réquisitions", a-t-il poursuivi.
    "De plus en plus, les défenses sont médiatiques. Il est légitime - et le code de procédure pénal le permet - que le procureur puisse s'exprimer en dehors d'une salle d'audience et ait accès aux médias. Cela me semble opportun", a ajouté Marc Cimamonti qui assure le ministère public dans le procès des transferts.
    "Il y a aussi le principe d'indépendance du ministère public. Ce dossier il nous appartient de le voir tous ensemble. Tout fait s'inscrit dans un contexte, j'entends que les débats soient complets", a-t-il fait valoir.
    Me Paul Lombard, l'un des avocats de l'Olympique de Marseille, partie civile, a déploré que "les échos de la conférence de presse ne (soient) pas arrivés jusqu'à la partie civile". "Il serait intéressant de savoir ce qu'a dit le procureur de la République, je reste sur ma faim", a-t-il dit.
    "Je vous rassure, a répliqué le président Turbeaux, le tribunal n'était pas invité non plus".
    Quatorze prévenus sont jugés dans ce procès sur les pratiques suspectes du club en matière de transferts au cours desquels près de 28 millions d'euros auraient transité frauduleusement de 1997 à 1999 au bénéfice présumé de joueurs, d'intermédiaires et de l'ex-entraîneur Rolland Courbis.

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    Message par Invité Mar 14 Mar - 16:56

    Robert Louis-Dreyfus mis en examen
    UN MILLIARDAIRE MALHEUREUX EN SPORT

    Après avoir dépensé sans compter pour renforcer «son» OM, Robert Louis-Dreyfus doit aujourd'hui répondre devant la justice d'abus de biens sociaux. (Photo PQR La Provence)
    La main heureuse en affaires, le milliardaire Robert Louis-Dreyfus, actionnaire principal de l'Olympique de Marseille, accumule la poisse en sport, sa grande passion.


    Mis en examen pour abus de biens sociaux, « RLD » encourt en théorie jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 375 000 € d'amende, une peine qui, en l'espèce, pourrait être réduite à de la prison avec sursis assortie d'amende.
    Jusqu'en 1996, la chronique sportive n'avait que peu de raisons de s'intéresser à cet homme de 59 ans, père de trois fils, abonné aux éloges des gazettes économiques.
    Héritier d'une dynastie de courtiers en céréales et d'armateurs, né dans les beaux quartiers de Paris et résidant en Suisse à Davos, Robert Louis-Dreyfus s'est d'abord fait un nom hors du giron familial qu'il a quitté après avoir travaillé brièvement dans les campagnes américaines puis au Brésil. Il est titulaire d'un MBA à Harvard décroché sans son bac, aime-t-il rappeler.
    Il transforme en jackpot, de 1981 à 1989, une société d'études de marché dans le secteur médical aux Etats-Unis (IMS), avant de relancer l'agence de pub londonienne Saatchi et Saatchi (PDG de 89 à 93) et d'orchestrer jusqu'en 2001, délocalisations à l'appui, le redressement d'Adidas dont il fut le patron jusqu'en 2001.


    Passion du sport


    Ce n'est qu'en 2000 qu'il revient dans le groupe familial (21,5 milliards € de chiffre d'affaires), en quête de dirigeants du sérail, pour diriger LD Com (aujourd'hui Neuf Télécom), avant de prendre la présidence du groupe en février.
    Il a aussi fondé, à titre personnel, la société de droits sportifs Infront née de la chute de l'empire Kirch.
    Jamais, pendant ce temps, la passion du sport ne le quitte. « Il adore tous les sports. Je crois que lui-même aurait voulu être un grand sportif. Et personne ne peut le suivre au ski ! », dit l'ex-champion de boxe Louis Acariès, un de ses proches.
    En 1996, il se laisse convaincre par le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, président ès qualité de l'OM pendant une courte période. Par attrait pour cette ville, par envie de se piquer au jeu du foot, mais aussi par stratégie commerciale, pour offrir à Adidas une vitrine de luxe comme l'OM et faire la nique à Nike. C'est l'époque où il lance : « Je sais que je ne gagnerai jamais de l'argent avec l'OM ». De là à se voir délester sur ses propres deniers d'environ 200 millions d'euros en sept ans...


    Dispendieux


    Car le président (jusqu'en 2002) investit dispendieusement, parfois abusé par des agents et dirigeants délégataires, entretenus dans « le fantasme du chéquier », dit son successeur à la présidence de l'OM Christophe Bouchet. D'où sa ligne de défense : « Je ne pensais pas que l'on pouvait être accusé d'avoir commis un délit en utilisant son argent personnel et uniquement son argent personnel, pour renflouer un club de sport. Alors oui, me retrouver devant un tribunal, je trouve ça profondément injuste », a-t-il expliqué à L'Equipe début janvier, dans l'une de ses rares interviews, affirmant qu'il ne quitterait pas le club, même en cas de condamnation.
    D'autant que sous sa direction, l'OM demeure orphelin de titre malgré deux finales de la Coupe de l'UEFA. « C'est le seul mec, dans ce p... de club, qui a donné sans rien prendre. J'aimerais vraiment gagner quelque chose pour lui. Je serais prêt à donner mes dernières gouttes de sang pour lui », promettait l'entraîneur de la saison 2004-2005 José Anigo, devenu directeur sportif.

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    Message par Invité Mar 14 Mar - 21:17

    Foot. Le président de l'OM mis en difficulté hier lors de la première journée du procès sur les transferts suspects.

    Robert Louis-Dreyfus dit n'avoir rien fait, sauf des chèques

    par Michel HENRY
    QUOTIDIEN : mardi 14 mars 2006

    Marseille de notre correspondant



    On a compris pourquoi Robert Louis-Dreyfus (RLD) a acheté l'OM en 1996 : alors à la tête d'Adidas, il avait peur que Nike, via IMG McCormack, en prenne le contrôle. RLD l'a expliqué hier au tribunal correctionnel de Marseille, qui juge quatorze prévenus, dont lui, pour quinze transferts présumés suspects, entre 1997 et 1999. Or Nike avait déjà le PSG. «Je ne voulais pas laisser Nike acheter l'OM», explique RLD. Et, dix ans plus tard, il se vante : «Le club n'a aucune dette.» Il oublie la sienne. Fin 2003, RLD y avait investi 144 millions d'euros. Un gouffre. Mais bon, à part faire des chèques, RLD ne sait rien. Il discute l'enveloppe pour les achats de joueurs, mais ne les négocie pas : qu'on ne vienne pas l'embêter avec ces abus de biens sociaux...

    Maillon faible. Hélas, Jean-Michel Roussier, ex-président délégué et également poursuivi, le contredit : «Evidemment, il y avait des discussions sur les montants de commission des agents [avec RLD]. Systématiquement.» Pour RLD, Roussier est le maillon faible. Il a quitté l'OM fâché. On y virait beaucoup pour «absence de résultats». Pas difficile, vu les exploits du club. Son successeur comme président délégué, Yves Marchand, confirme : il communiquait les infos à RLD. Premier point pour l'accusation. Et dommage pour RLD, arrivé combatif, chemise ouverte, cheveux en bataille.

    Le milliardaire se voit plus beau qu'il n'est ; trop sûr de lui, hautain. Face à lui, le président du tribunal s'appelle Turbeaux et cite parfois Rimbaud. Le magistrat trouve qu'il y a «une grosse ambiguïté» à l'OM : «On a l'impression que la boîte est gérée par les frères Angeloglou», Denys (également poursuivi), et Jean-René, hommes de confiance de RLD. Or Jean-René est expert-comptable de l'OM. Mélange de genres : il signe des chèques et vise aussi les comptes. RLD tente de corriger le président, mais se trompe. Il n'a qu'une parade : charger ses employés. Pas très élégant, mais bon...

    «Neuf contre onze». Rolland Courbis paraît plus sympathique : il a quatre avocats, on se demande pourquoi, il se débrouille bien tout seul. Mais, malgré son humour, et un certain culot, l'ex-entraîneur de l'OM ne convainc guère le président, quand il tente de l'embrouiller sur ses conditions de rémunération. Le montage suspect était destiné à échapper au fisc ­ qui le redresse alors de 1,4 million d'euros ­ et contre qui il dit mener «des matchs à neuf contre onze», qu'il prétend parfois gagner...

    De ce premier jour d'audience, on retiendra enfin un moment touchant : le président de la Ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez, partie civile, a indiqué, sans rire, qu'il tente de «restaurer l'image et la réputation du football». On doit le féliciter, car c'est un triomphe total.

    libération
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    Message par Invité Mar 14 Mar - 22:41

    Procès de l'OM: avec le transfert de Moses, le coup d'envoi est donné
    mar 14 mar, 19h17


    agrandir la photo
    MARSEILLE (AFP) - Le véritable coup d'envoi du procès des transferts suspects à l'Olympique de Marseille entre 1997 et 1999, a été donné mardi, lors de la deuxième journée, avec l'examen du transfert le plus emblématique, celui d'Arthur Moses.

    Le transfert de cet attaquant ghanéen, du Fortuna Düsseldorf (D1 allemande) à l'OM pour 12 millions de francs (1,8 M EUR), à l'issue d'un montage complexe entre trois clubs et des intermédiaires basés au Liechtenstein, aurait donné lieu à une majoration afin de verser des rémunérations occultes.

    La justice soupçonne l'ancien entraîneur Rolland Courbis d'en avoir été l'un des bénéficiaires.

    Après avoir évolué au Nigeria, Moses, né au Ghana en 1973, avait été engagé par Düsseldorf grâce à son agent allemand, Rolf Wegener, également poursuivi. En juillet 1995, il était prêté à Toulon qui ne pouvait en 1997 lever son option d'achat et cédait cette option à l'OM.

    "Ces joueurs africains, lui assène le président Turbeaux, ils ont un peu le statut de domestiques ? On a le sentiment que le joueur, vous l'avez nourri, blanchi et que vous vous êtes fait rémunérer sur l'entretien, cela paraît invraisemblable".

    Crâne chauve, regard et attitude sévère, Wegener, qui recrutait des joueurs africains sur place avant de les caser dans des clubs européens, explique, aidé par son interprète, que "Moses, c'est un risque que j'avais pris, j'avais eu huit joueurs sous contrat et tous n'ont pas réussi". Wegener se paie ainsi sur le joueur, Moses lui reversant 30 à 40% de ses salaires.


    Mais si Moses, dindon de la farce, a bien signé à l'OM, il n'a jamais vu la couleur de la prime occulte de signature de 2 millions de francs qui lui était destinée. Une somme pour laquelle la justice soupçonne Rolland Courbis d'avoir organisé une majoration artificielle.

    Explication du mécanisme: en mai 1998, l'OM faisait une offre de transfert définitif de 3 millions de marks, soit 9,9 MF. Quelques jours plus tard, le club allemand recevait des Girondins de Bordeaux une offre d'achat "bidon", selon l'accusation, du joueur de 2 millions de dollars (environ 12 MF), envoyée par son directeur sportif Charles Camporro. La justice soupçonne Camporro, d'avoir agi à la demande de Courbis afin de donner une survaleur au joueur. L'OM des affaires... 706265


    "Quand j'ai envoyé ce fax à Düsseldorf, j'estimais que cela pouvait permettre à l'OM de gagner du temps dans la négociation", explique Camporro, qui a démissionné en février de ses fonctions aux Girondins.

    "Vous avez été le porte-plume de Courbis ?", lui demande le président. "Oui, sûrement", acquiesce Camporro. "Vous avez conscience que ce document a une valeur juridique ?", poursuit le président. "Oui, cela a empoisonné huit ans de ma vie", répond le petit homme.

    "Je pense bien faire à ce moment-là en téléphonant à Camporro pour verrouiller le joueur et tranquillement négocier", assure Courbis, très volubile.

    Pour Jean-Michel Roussier, alors président-délégué, mis en examen pour abus de biens sociaux, l'initiative de Courbis relevait d'un comportement de "connerie boulimique". "Je lui ai demandé de s'expliquer, cela n'avait pas de sens", ajoute-t-il.

    Quant à Robert Louis-Dreyfus, l'actionnaire principal du club, qui a passé une deuxième journée de procès plutôt calme, il plaide l'ignorance, n'ayant "aucun souvenir" d'avoir participé à une réunion avec Wegener et Roussier. "Etiez-vous informé de la rétrocession à Moses ?", tente le président. "Non", répond-il sobrement.

    Mercredi, le tribunal devrait examiner le transfert du FC Barcelone à l'OM de l'ex-international français et champion du monde, Laurent Blanc.

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    Il nous a bien enculé à mon avis Courbis.
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    Message par KeKe Mer 15 Mar - 11:50

    Vu sur Opiom 😠 😠


    Arthur Moses, l’homme qui valait 13MF


    « On n’est pas dans un monde normal à Marseille ». La phrase est lâchée par Jean-Michel Roussier, ex-président délégué de l’OM entre 1995 et 1999, à la barre de la 6ème Chambre Correctionnelle de Marseille, face au vice-Procureur de la République Marc Cimamonti.
    Aujourd’hui, elle prenait toute sa dimension.

    Le transfert du ghanéen Arthur Moses se veut révélateur d’un système durant ladite période de1997 à 1997. Surfacturations de la part du club, fausses offres d’achat pour gonfler le prix du joueur, suspicion sur les nombreux intermédiaires qui agitent ces transactions financières pas vraiment comme les autres. Et surtout, un argent qui coule à flot, symptômatique de la gestion de RLD à cette époque. Il ne regarde pas le montant demandé par les dirigeants qu’il a mis en place, il ne gère pas vraiment tout ça lui-même, n’est pas présent à Marseille et ignore donc beaucoup de choses , ce qu’il n’hésite pas à répéter dès lors que le président lui demande un éclairageprécis.

    Des agents qui n’en sont pas, des sociétés qui encaissent le montant des transferts, des sociétés off-shores à gogo, un Courbis suspecté de s’être servi au passage pour complémenter des salaires etc… voilà le menu de cette deuxième journée d’audience.

    Les prévenus sur cette affaire Moses sont RLD, Jean-Michel Roussier, Charles Camporro (ex-directeur sportif aux Girondins) mais surtout Rolland Courbis et Rolf Wegener, un mystérieux agent de joueur non-agréé FIFA. Il est question de faux en écriture et usage, de commissions occultes. Wegener est prévenu de retrocession de fonds via un Cabinet d’avocats, Engl&Tilmann basé à Dusseldorf, qui est censé être mandaté par le club propriétaire pour traîter les transactions financières. Un mélange des genres toutà fait interdit en France.

    Rolf Wegener, citoyen allemand, a exercé des activités dans son pays mais aussi à Monaco de 1997 à 1999. Il crée Pointline à Lagos (Nigéria) avec un ami avocat. C’est une société dont le siège est basé au Liechtenstein et ayant pour vocation de gérer le sponsoring de joueurs africains alors libres de droits. Logés blanchis et nourris, ces joueurs doivent en retour une partie de leurs salaires et des primes à Rolf Wegener. Ils sont la propriété de Pointline et ont un statut de domestiques. Ce fût le cas d’Arthur Moses.
    Wegener et Courbis se connaissent depuis le transfert de Moses à Toulon, où Courbis fût entraîneur.

    Arthur Moses a fait l’objet de 2 transactions entre l’OM et son club d’alors, le Fortuna Dusseldorf. Prêté à l’OM en 1997 puis transféré en 1998, cette double transaction met en avant la part d’ombre régnant autour des mouvements financiers à l’OM.

    En 1996/1997, il est prêté par Dusseldorf au FC Toulon, pour la somme de 400 000F. Mais le club varois n’a pas les moyens de le conserver et cède son option d’achat à l’OM jusqu’au 30 juin 1997 .

    Moses signe un contrat de prêt à l’OM avec un salaire de 120 000F/mois, le 12 août 1997. La date de l’option d’achat éest passée et le montant versé pour l’opération s’élève à … 3Millions de francs !
    Ce transfert est matérialisé par un contrat de la LNF, signé par Jean-Michel Roussier et le président de Dusseldorf. Marseille possède aussi une option d’achat, à lever entre le 15 et le 30 mai.
    Le contrat est signé par Roussier et Dreyfus le 17 octobre 1997 : 3 MF sont versés à Engl-Tilmann, mandaté par le Fortuna Dusseldorf pour le prêt du joueur.
    Selon un protocole daté du 12 août, si Fortuna n’a pas de proposition d’achat au 14 mai98, l’OM peut recruter Moses pour 3MF.
    Une autre clause, la plus importante, mentionne que si une proposition supérieure était formulée, l’OM devra s’aligner. L’offre ne peut dépasser 10MF. L’OM devra donc verser dans ce cas 7MF s’il veut lever l’option. (3Mf+7M).

    Comment un joueur prêté pour 400 000 F à Toulon peut-il valoir 3MF pour le même prêt à l’OM ?
    « La valeur d’un joueur ne dépend que de la taille du portefeuille de l’acheteur » justifie JM Roussier. Ce contrat, pas vraiment intéressant pour l’OM, a par contre interessé ses dirigeants.
    C’est d’autant plus étonnant car le joueur visiblement ne faisait pas l’affaire sur le terrain non plus. « à 10 MF, s’il fait une bonne saison, ce n’est pas un risque » lance Roussier, avant de tenter une comparaison osée avec le transfert de Didier Drogba. 🤣 🤣 🤣 🤣


    Le règlement FIFA impose un règlement direct au club : les sommes ont été versées à l’intermédiaire Rolf Wegener et au cabinet Tilmann. Avec une fausse naïveté, le Président Turbeaux fait remarquer la singularité de la transaction : « Est-il normal de payer quelqu’un qui n’est pas contractant ? » Car dans l’histoire, le club de Dusseldorf n’a rien touché.

    Autre fait étonnant : les dirigeants marseillais n’ont jamais cherché à savoir où était parti l’argent. Une imprudence qui aiguise la suspicion de la Chambre.
    D’autant que la FIFA impose un agent français aux club hexagonaux… l’OM a réglé le montant à un cabinet d’avocats étrangers.Légal ailleurs mais pas en France.

    L’intermédiaire qui jouerait le rôle de l’agent, Rolf Wegener, n’est pas agréé FIFA mais est mandaté par le club pour gérer les intérêts de Moses.Il est mandaté par le club et conseiller de Moses alors qu’il n’est pas agent.Le club de Dusseldorf a mandaté Engl&Tilmann pour la transaction. Légal là-bas, pas ici.

    Les dirigeants marseillais semblent ne jamais avoir rencontré les dirigeants du Fortuna, ni le cabinet Tilmann, et n’est pas passé par les services d’un agent puisque Wegener n’en a pas le statut. « Je trouve que ça ne fait pas très sérieux » lâche le Président, devant le manque de rigueur du staff de l’OM.

    La convention du 12 août 97 dispose aussi d’une clause fourre-tout : « Les termes sommes de transferts ou montant des transferts reprennent la somme des trasferts proprement dits, ainsi que d’autres prestations éventuelles convenues en récompense du transfert du joueur. »

    De ce montage financier, RLD affirme ne rien savoir. Ni que le versement n’avait pas été effectué vers le club vendeur. RLD pensait que le mandat du cabinet Tilmann était légal.
    RLD a pourtant signé ce document, alors que d’habitude, il ne le fait pas.
    Pierre Dubiton, ancien expert-comptable de l’OM, affirme avoir refusé pendant 1 mois de signer l’ordre de versement. Il a pourtant signé un ordre comparable, pour le transfert de Victor Agali.
    Le Fortuna Dusseldorf n’a pas pris part aux négociations. Le club a juste été « informé » selon Wegener.

    Autre fait étrange : L’OM engage Arthur Moses alors que le club n’est pas vraiment intéressé par ce joueur « honnête joueur de banc et de vestiaire » selon Roussier. Rolland Courbis veut Ibrahima Bakayoko, le joueur d’Everton. Courbis compte selon ses dires à propos de Moses, mais est convaincu que le joueur va signer ailleurs et que l’OM va le perdre. 10MF lui semble une somme normale pour ce joueur « qui serait devenu une vedette après 10 buts inscrits ».

    Pour ne pas être doublé, l’OM fait signer un contrat à Arthur Moses et le garde sous le coude, « le garde au chaud » selon Roussier. La facture datée du 24 août 1998, révèle un montant de 13MF. Aucune trace du cabinet Tilman n’apparaît.



    Pourquoi Arthur Moses a-t-il coûté si cher ?
    La surévaluation du joueur est la conséquence d’une étrange cuisine. Du jour au lendemain, le prix du joueur passe de 3 à 10MF. La faute à une option d’achat apparemment volontairement non-levée...et à deux fausses offres de clubs concurrents.
    Le but est d’incorporer dans le prix du transfert la prime au joueur (3 ou4MF), comme mentionné dans la clausse fourre-tout évoquée plus haut. R. Courbis connaissait les termes de la convention. Moses a affirmé avoir eu une promesse de prime de 2MF, jamais payée.

    A compter du 15 juin 1998, date butoir de l’option d’achat, le prix sera de 9MF. 3 MF ont déjà été versés lors du prêt du joueur à l’OM la saison d’avant. 9MF sont payés en août.
    3MF réglés en 97 + 4MF en 1998 + 5 MF en 1999 = 12MF versés à Tilman et Wegener, pas au club de Dusseldorf…

    Mais le processus pour en arriver là est tout bonnement hallucinant :
    L’OM est informé le 6 mai par Tilmann d’une offre formulée par un club même pas nommé pour Moses. Un offre de 3M de deutchmarks. C’est là que Rolland Courbis commence à craindre le départ du joueur dans un autre club. Mais cette offre est bidon.
    Courbis demande à son ami bordelais Charles Camporro de faire une offre pour Moses. Un fax est envoyé le 14 mai, la veille de la date-butoir, au Fortuna pour signaler l’intérêt de Bordeaux pour Arthur Moses, pour un prix de 2M de Dollars (10MF). (somme équivalente aux 3M de Marks)

    L’offre girondine est d’autant plus surprenante que Charles Camporro n’est non-seulement pas intéressé par le joueur…mais il n’a pas non-plus le pouvoir de le faire signer.
    Courbis jure qu’il ne pensait pas « attirer des emmerdes à son ami avec cette histoire ». L’ancien directeur sportif de Bordeaux dit avoir fait cela « pour faire gagner du temps à l’OM ».

    A aucun moment, les dirigeants de l’OM n’ont fait savoir au Fortuna Dusseldorf que l’offre bordelaise n’était pas valable ! RLD évoque son absence de Marseille et dit ne pas avoir « souvenance » ni des conditions ni de la prime à Moses. Enfin si, mais « beaucoup plus tard », contrairement à ce qu’il avait déclaré quand l’instruction l’a entendu.
    Le prix du joueur n’était pas un problème pour lui. Il aurait donné l’argent nécessaire.




    Le cheminement de l’argent de Marseille

    C’est l’intermédiaire Rolf Wegener, via sa société Pointline, qui perçoit les 3MF relatifs au prêt de Moses pour la saison 97/98. Un compte bancaire ouvert à Monaco le 29 septembre 1997 par Wegener est crédité d’une somme correspondant aux 3M versés par l’OM. La somme provient du cabinet Tilman…

    Et c’est Wegener qui perçoit donc l’argent dû à Point man. Un personne physique encaisse un versement destiné à une personne morale sans le justifier. Wegener retirera 1,296MF en liquide.

    Wegener fera plusieurs opérations franchement louches aux yeux de l’accusation :
    en novembre 98 le cabinet Tilmann crédite 1,5MF sur ce compte monégasque. 692 500 F seront retirés en espèces par Wegener.
    Le 23 décembre, Tilmann vire encore 2MF.
    Le 6 juin, 4,5MF sont virés à une société panaméenne… ce montant correspond au dernier virement de l’OM à Tilmann. Il est aussi question d’une société basée dans les Iles-vierges Britanniques… « Vous y allez souvent ? » demande le vice-procureur Marc Cimamonti ! « Vous devriez » conseille-t-il à Rolf Wegener !


    Pourquoi autant de société offshore ? Pour l’exhonération fiscale certes, mais surtout afin de cacher la destination finale de l’argent…

    La Chambre soupçonne le versement de compléments salariaux à Rolland Courbis, sources de rémunération occulte. Rolland Croubis crie au complot, se montre offensif envers « les mutins » comme il se plait à dénommer ceux qui, parmi les dirigeants auraient été selon lui jaloux de sa réussite.
    RLD déclare qu’il croit Courbis « sur parole » et se dit « convaincu que Rolland Courbis n’a rien touché sur les transferts de joueurs ». Preuve de sa confiance, à chaque réunion provoquée par des soubresaults internes, Rolland Courbis a vu son salaire augmenté.
    La situation contractuelle de Rolland Courbis sera passée au crible dans les prochains jours.
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    Message par Invité Sam 18 Mar - 23:51

    Résumé de la première semaine par Opiom


    Lundi 13 mars: Les prévenus sont présentés, le premier jour est bâtard.
    On établit qu'énormément d'agent a circulé à l'OM durant cette période. Avec ou sans l'assentiment des supérieurs hiérarchiques, ce n'est pas encore la question centrale en ce premier jour.
    On montre les circuits empruntés par ce flux financiers : banques étrangères, paradis fiscaux, destinataires difficiles à identifier, montages tortueux...

    Mardi 14 mars : On constate les infractions financières, fiscales, le niveau de légalité des procédures engagées par l'OM.
    Des agents non agréés , des faux agents, des intermédiaires illicites qui perçoivent de sommes indues... sur le dos de l'OM. Il se rémunèrent entre eux.
    Courbis et les agents tremblent.
    Les primes au départ accordées par l'OM ne sont pas légales puisque c'est là le club vendeur qui indemnise le joueur dans l'illégalité totale.
    Le rôle des agents et intermédiaires est mis en lumière.

    Mercredi 15 mars : Courbis est sur le grill. Le mélange des genres lui joue des tours.
    Preuve est faite qu'il a touché de l'argent. Pas celui de l'OM se défend il, mais les intimes conviction du Président convergent toutes dans la même direction. Courbis favorise la circulation d'argent dans des voies peu orthodoxe. Il arrose tout le monde comme il fût lui-même rétribué pour services rendus.

    Jeudi 16 mars : Les directeurs financiers et autres présidents délégués s'avèreraient être des hommes de paille, dont le réel pouvoir est remis en question par le président Turbeaux...
    La responsabilité de RLD remonte peu à peu. Roussier se défend bien et démontre qu'il ne fait rien sans que RLD ou JR Angeloglou ne soient au courant. L'argument consistant à dire qu'il se tient loin de tout cela perd en crédibilité. Il passe pour un irresponsable.

    vendredi 17 mars : Courbis et Dreyfus mis à mal, leur connivence tend à être démontrée. Le milliardaire et Rolland se grillent comme il faut devant le président.
    Un intermédiare illicite balance cette histoire de repas arrosé, dont le seul effet reste de prouver que RLD est déjà intervenu au moins une fois dans les négociations...




    Analyse de la semaine sans rentrer dans les détails
    Le Président Turbeaux s'amuse avec les prévenus. Se sert des uns pour renvoyer les autres dans leurs cordes...
    Ca marche bien. En une semaine, Courbis et RLD n'ont plus une ligne de défense tenable.
    On regrette que les joueurs ne soient pas entendus. Car ils restent les principaux bénéficiaires de cet argent.
    On voit bien la difficultés manifestes que rencontre un club français pour concurrencer les autres pays d'Europe, fussent-ils moins riches. Les grands joueurs coûtent cher. Mais les mauvais aussi, et c'est cela qui est gênant dans cette période...
    L'épisode du faux appel d'offre par Camporo tend à montrer que l'OM n'a pas le monopole de l'illégalité, même s'il en a fait une spécialité.
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    Message par Invité Mar 21 Mar - 14:29

    Diawara à l'OM, ou le billard à trois bandes



    en savoir plus
    Portraits (I) Jean-Michel Roussier et Robert Louis-Dreyfus
    Portraits (II) Licio d'Onofrio





    20 Minutes | édition du 21.03.06

    Newsletter et PDF par mail




    Quand le foot tourne au billard. Le tribunal de Marseille s'est penché hier sur le transfert vers l'OM de Kaba Diawara. L'attaquant quitte Bordeaux pour Arsenal en janvier 1999, avant de venir à l'OM en juillet de la même année. Dès janvier, Rolland Courbis a flairé le bon coup. Robert Louis-Dreyfus (RLD) se souvient : « Il est venu me voir pour me dire que Diawara était transférable, que Bordeaux, notre concurrent direct pour le titre, ne nous le vendrait jamais et que la solution était de passer par Arsenal. » Les négociations Bordeaux-Arsenal et Arsenal-OM sont menées en parallèle par l'agent du joueur, Jean-François Larios. Un contrat entre Diawara, une des sociétés de Larios et RLD transite par fax entre l'hôtel de Courbis, sur le Vieux-Port, et le Standard de Liège, où RLD assiste à un match. Quelqu'un a signé pour Dreyfus, mais on ne sait pas qui c'est.

    Entre temps, l'OM travaille à ce que l'affaire reste secrète. A tel point que Guy d'Arbonneau, directeur financier de l'OM, apprendra le transfert par le barman de l'hôtel Sofitel et en écrira une note courroucée à Jean-René Angeloglou, bras droit de Dreyfus. « On ne voulait pas qu'il y ait de fuites à Marseille, ça devait rester confidentiel », justifie RLD. Vincent Turbeaux, président du tribunal, n'est pas convaincu : « Quand on connaît l'implantation de Courbis à Bordeaux, c'est impossible que les Girondins n'aient pas été au courant. Ils ont peut-être joué la surprise pour faire passer la pilule à leurs supporteurs. »

    Idem pour Arsenal : quel intérêt le club anglais avait-il dans ce montage ? « Ils paient 300 000 francs de frais d'agent à Larios et avancent 35 millions pour le transfert pendant les six mois où Diawara joue à Arsenal », s'étonne Vincent Turbeaux. Tout s'emboîte si on table sur l'action de Larios, motivé par une forte commission. Après l'arrivée de Diawara à l'OM, Larios touchera 1,8 million de francs.

    Frédéric Legrand

    Oh les vieilles magouilles... :blink:
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    Message par Invité Mer 22 Mar - 3:00

    AFP - [21/03/2006]

    Plus d'infos
    Commissions obscures
    RLD malmené"Vous êtes affligeants!": face au quasi-mutisme des prévenus, le juge Vincent Turbeaux a nettement haussé le ton mardi, au septième jour du procès des transferts suspects à l'Olympique de Marseille, qui a renvoyé l'image d'une véritable gabegie dans la gestion du club.

    Le transfert de Sébastien Perez, passé de Blackburn à Marseille, en juillet 1999, via un prêt à Bastia, son club d'origine, a justifié le coup de gueule du président, visiblement interloqué par les larges commissions tombées alors dans la poche de l'agent Gilbert Sau. "Vous savez, lorsque je suis en comparution immédiate le mercredi avec des pauvres gens, pour des histoires de poubelles, parfois jusqu'à minuit, ils disent 'oui'. Et vous, qui êtes la crème de ce qui peut se faire dans certains milieux, vous êtes affligeants ! Il n'y en a pas un qui dira: 'oui, il se passe ceci et cela dans le foot !'" L'OM des affaires... 395108

    A la barre, Yves Marchand, ex-président délégué, poursuivi pour abus de biens sociaux, bafouille quelques mots, avant de replonger dans le silence. Le juge Turbeaux lui reproche de "bidouiller des conventions" de l'agent Sau, en l'occurrence d'avoir permis d'antidater un document. Sau avait toutes ses entrées à l'OM, jusqu'à ce que l'actionnaire principal du club, Robert Louis-Dreyfus, le déclare persona non grata quelques années plus tard.

    Sau, agent triple

    Sur le transfert de Perez, Sau fait quasiment office d'agent triple. Il sera celui de Bastia pour le transfert de Perez à Blackburn en juillet 98, affirmera être celui de Blackburn pour le retour en janvier 1999 sous forme de prêt à Bastia du joueur. Il sera enfin celui de Perez lui-même, lors de son transfert à l'OM en juillet 1999. Au total, près de 11 MF de commissions lui auront été versées. "Ca tombe de partout, tous les râteliers vous conviennent!" , lance le juge à Sau. Ces commissions ont largement profité à Bernard Almeras.

    Ancien footballeur de Bastia, Cannes et du club amateur de l'Ile Rousse (Haute-Corse) où il affirme avoir "marqué plus de buts que Jean-Pierre Papin", Almeras fait connaissance de Sau dans l'hôtel d'Ile-Rousse où il est serveur et reçoit la plupart des joueurs de Bastia. Un contrat de "courtage" est signé entre les deux hommes, en vertu duquel Almeras présente des joueurs à Sau. Dont Perez, mais aussi Bakayoko, dont le transfert est aussi au procès.

    "C'est effarant"

    Par le biais de sa société Technic Management, Almeras facturait ainsi à Sau, qui le payait sur un compte en Suisse dans la même banque que lui et d'où plusieurs millions de francs ont été retirés en liquide. La justice soupçonne qu'une partie de ces sommes aurait été reversée à Perez de manière occulte. Les débats de mardi ont aussi permis d'illustrer une fois de plus l'opacité du processus de décision au club.

    Comme, entre autres, lors de la signature par l'ex-directeur sportif Marcel Dib, d'un document daté du 31 janvier 1999 engageant l'OM à une option d'achat sur Perez. "Pas à notre initiative" , ont affirmé "RLD" et l'ex-président Jean-Michel Roussier. Conclusion de l'actuel vice-président de l'OM, Thierry de La Brosse: "ce que j'ai entendu aujourd'hui est effarant. C'est une véritable leçon de droit, je vois où sont les pièges. Et cela montre très clairement le chemin à ne pas suivre"

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    Franchement c'est écoeurant. L'OM des affaires... 81183
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    Message par shura Mer 22 Mar - 15:22

    lequipe

    Foot- Justice - OM : Dugarry ne sera pas entendu

    Alors qu'il devait être entendu mercredi comme témoin de la défense de Rolland Courbis au procès des transferts suspects de l'Olympique de Marseille, Christophe Dugarry n'a finalement pas été autorisé à témoigner. Le président du tribunal a refusé d'entendre l'ancien joueur de l'OM après avoir constaté qu'il s'était entretenu, dans la salle des pas perdus, avec l'un des avocats de la défense, ce qui est interdit par le code de procédure pénale au motif de l'impartialité des témoins.

    L'ancien attaquant international a discuté notamment avec Me Pinatel, avocat de l'agent de joueur Licio d'Onofrio, poursuivi dans ce procès et qui fut son agent lors de son transfert de Barcelone à l'OM en décembre 1997. Ce transfert aurait donné lieu, selon l'accusation, à la rétrocession de commissions occultes à l'ex-entraîneur Courbis, l'un des prévenus de ce procès et dont la défense avait fait citer Dugarry comme témoin.

    L'un des avocats de Courbis, José Allegrini, a regretté cette décision : «C'est dommage sur le fond car, enfin, on avait la possibilité d'interroger un joueur et il aurait pu répondre à tous et pas seulement à la défense de Rolland Courbis. Si de telles initiatives avaient été prises lors de l'instruction, on n'aurait pas eu à les prendre aujourd'hui». (Avec AFP)
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    Message par shura Mer 22 Mar - 23:47

    lequipe

    Foot - Justice - OM : L'énigme Calandria

    Marseille pensait bien avoir trouvé la perle rare en faisant signer l'Argentin Pablo Calandria à l'été 1999. L'OM s'est en réalité fait «arnaquer» sportivement et financièrement, d'après le président du tribunal, au 8e jour du procès des transferts douteux au sein du club

    L'OM avait pourtant pris toutes les précautions nécessaires. Les dirigeants avaient notamment sondé l'ancien sélectionneur Daniel Passarella. A 17 ans, cet attaquant de Huracan était «un phénomène», comme l'explique Robert Louis-Dreyfus. Les conditions d'acquisition de cette star en devenir, en lequel l'ex-entraîneur Rolland Courbis voyait le futur David Trezeguet, demeurent cependant nébuleuses.

    D'abord sur la forme, puisque, contrairement à la loi, Marseille a contractualisé en mai 1999 avec une société, alors que les personnes morales, dans le cadre des transferts internationaux, ne sont pas autorisées à négocier pour le compte de joueurs, sauf à disposer d'un intermédiaire en France. En l'occurence, l'OM signe avec la société argentine Back Sport, qui affirme être représentant du joueur. Selon elle, c'est la société Quadris Sports qui est propriétaire des droits de ce même joueur.

    Quadris Sports est en réalité une société de domiciliation, dont le siège est à Londres et les ayants-droit suisses. Un cas d'école pour le juge Vincent Turbeaux, qui lance à Denys Angeloglou, avocat de l'OM poursuivi dans ce dossier : «vous signez avec une société anglaise qui serait propriétaire d'un mineur argentin, et cela ne vous fait pas tilter?».

    Rappelant aussi que le Code civil interdit la propriété de tout être humain, le juge interpelle alors Yves Marchand, président délégué de l'OM à l'époque mais qui apparaît chaque jour à la barre un peu plus dépassé par ce procès et ses responsabilités de l'époque : «Un gars normalement constitué, élevé en Europe occidentale, ayant fait un peu d'études, se dirait: mais où va-t-on? Et aurait pris son téléphone pour demander» des comptes à Denys Angeloglou ou Robert Louis-Dreyfus, sur Quadris Sports. Réponse de Marchand: «Je faisais confiance»...

    Un flop portif
    Mais ce qui fait dire au juge que l'OM «s'est fait arnaquer comme au coin d'un bois» par le représentant argentin de Back Sports, Daniel Bolotnicoff, c'est qu'au moment où Marseille signe le contrat, moyennant 3 millions de dollars, Quadri Sports n'est pas encore propriétaire du joueur. Elle ne le deviendra que plus d'un mois plus tard, le 22 juin. Et pour 1,5 million de dollars seulement, payé au club d'Huracan qui était alors en redressement judiciaire.

    Denys Angeloglou, bousculé par le juge, se défend avec conviction, et affirme que son «seul souci, dans ce dossier, aura été de s'assurer que Quadris était bel et bien le propriétaire. Mais il est clair qu'il aurait fallu faire plus de contrôles». La pression était forte, il est vrai, pour faire signer ce ce joueur. L'OM paiera donc 3 millions de dollars à Quadris, en juillet et août 1999. L'accusation, relayée par le juge Turbeaux, soupçonne fort qu'une partie de cette somme a été reversée au joueur de manière occulte. Et cette acquisition s'avèrera un flop sportif. Calandria fera quelques matches, sans briller, puis sera transféré en Espagne lors de la saison 2000-2001. Il y joue encore, en 2e division à Gijon.
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    Message par Invité Jeu 23 Mar - 19:49

    Pour clore l'étude des transferts frauduleux, Robert Louis Dreyfus a fait une déclaration au micro.
    Tout rouge et la voix tremblante, il s'est avancé à la barre .


    "Compte-tenu de mon émotion, vous comprendrez, j'en suis certain, que je lise cette déclaration dont j'ai pesé les termes.

    De 1997 à 1999, j'ai été non-seulement actionnaire mais aussi président de l'Olympique de Marseille. A ce titre, je n'entends, ni m'abriter derrière mes obligations professionnelles, ni exciper des vicissitudes de l'existence, pour éluder mes responsabilités.

    Dès le premier jour de l'audience, puis à nouveau mardi dernier, votre Tribunal m'a demandé si aujourd'hui encore je maintenais ma confiance aux équipes. A cette question, j'ai répondu que je me déterminerai à l'issue des débats.

    Ceux-ci ont démontré l'existence de dérives dont le football est la principale victime, même si c'est mon patrimoine personnel qui a été directement affecté. Or, je ne me suis pas investi autant pour que mon sport favori soit éclaboussé par ce qui apparaît être un système de fraude généralisée. Je ne peux davantage supporter l'idée que l'on puisse penser que je couvrirais ces comportements par laxisme ou vanité ni surtuot que je les aurais facilités de quelque manière que ce soit.

    L'audience m'a révélé ce qui avait été dissimulé et qui heurte ma morale.

    Je ne crois pas avoir commis d'infraction, même par négligence ou imprudence. Il appartiendra à votre juridiction de dire ce qu'il en est, mais je souhaitais dire publiquement ma grande tristesse."

    opiom

    :bye2: :bye2: :bye2: Le pauvre RLD...
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    Message par Invité Ven 24 Mar - 15:24

    Transferts suspects: l'OM réclame 3,1 millions d'euros de dommages-intérêts
    ven 24 mar, 12h10



    MARSEILLE (AFP) - L'Olympique de Marseille, constitué partie civile au procès des transferts suspects au sein du club de football entre 1997 et 1999, a réclamé vendredi 3,1 millions d'euros de dommages-intérêts à sept des quatorze prévenus, dont son ancien entraîneur Rolland Courbis.

    Défendue par Me Paul Lombard, l'OM a réclamé ces dommages-intérêts aux agents Gilbert Sau, Jean-François Larios, Hervé Goursat, aux intermédiaires Bernard Almeras et Edmond Adam, ainsi qu'à Rolland Courbis et à l'ancien directeur sportif de Bordeaux, Charles Camporo.


    L'OM estime avoir subi des préjudices dans cinq des quinze transferts de ce dossier, ceux du Ghanéen Arthur Moses, du Paraguayen Ricardo Rojas Mendoza, de l'Ivoirien Ibrahima Bakayoko, et des Français Sébastien Perez et Claude Makelele. L'OM estime n'avoir subi aucun préjudice de la part de l'actionnaire principal du club Robert Louis-Dreyfus, poursuivi pour abus de biens sociaux, et des ex-présidents délégués Jean-Michel Roussier et Yves Marchand, "ces personnes qui nous sont chères", a déclaré Me Lombard.

    Jeudi, lL'actionnaire principal de l'Olympique de Marseille (L1 de football) Robert Louis-Dreyfus avait conforté sa ligne de défense dans une intervention préparée où il a dénoncé "une fraude généralisée" qui lui aurait été "dissimulée". Après l'examen des 15 transferts litigieux, "RLD", poursuivi pour abus de biens sociaux, a demandé au président du tribunal, Vincent Turbeaux, à lire une déclaration à la barre.

    Les larmes au yeux, la voix hésitante, l'homme d'affaires, qui a englouti près de 200 millions d'euros de ses deniers dans ce club, a ainsi déclaré dans le silence de l'audience: "les débats ont démontré l'existence de dérives, dont le football est la principale victime, même si c'est mon patrimoine qui a été directement affecté. Or, je ne me suis pas investi autant pour que mon sport favori soit éclaboussé par ce qui apparaît être un système de fraude généralisée".

    "L'audience m'a révélé ce qui m'avait été dissimulé et qui heurte ma morale. Je ne crois pas avoir commis d'infraction, même par négligence ou imprudence", a aussi affirmé "RLD", en ligne avec sa stratégie de défense. Avant et pendant le procès, il a toujours expliqué en effet qu'il n'intervenait pas au quotidien dans ce club, se contentant en matière de transfert de donner une "enveloppe globale" sans gérer l'opération dans les détails, ce dont n'est évidemment pas convaincu le ministère public.

    L'actionnaire principal du club, dans une allusion à ses nombreuses activités professionnelles et à son état de santé à l'époque des faits, a tenu à affirmer qu'il n'entendait pas pour autant "éluder (ses) responsabilités".

    C'est, en substance, la raison qui l'a poussé à demander à l'OM de se porter partie civile dans ce procès.

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